[Promos 2008-2010/2009-2011] Master 2 Actuariat CNAM - Topic initial et Questions diverses

Mikael a écrit:Merci!

Gael a écrit:Je me pose quelques questions sur GFN206. J'avais décidé de ne pas passer cette matière cette année car les cours sont le lundi, soit en même qu'assurance vie. Mais j'ai peur de m'"ennuyer" (d'un point de vue CNAMien bien entendu !) avec seulement "assurance vie" et "engagements sociaux".

Quelques questions :
* les exos à rendre sont-ils envoyés par le prof par mail ou distribués en cours (genre style GFN203/204 ou pas) ?

* quel serait un taux de présence acceptable en cours ? (genre 1 cours sur 2, sur 3) ? Je n'ai pas entendu que du bien sur l'enseignement de ce module ... d'où ma question ! A-t-on même intérêt à y aller

* les cours que l'on peut trouver sur le cefab, sont-ils suffisants (quitte à acheter un bouquin) ou pas ?

* C'est très lourd en terme de temps mais comparativement à GFN204 cela donne quoi ?

Gael a écrit:Ce qui m'ennuie la dedans c'est qu'il ne resterait qu'une seule matière, (réglementation des assurances) l'année prochaine... Tout prendre cette année quitte à devoir repasser une ou des matières l'année prochaine, est-ce judicieux ?

Place aux calculateurs ! Notre édition 2008 des « jobs en or », réalisée avec Altedia, met en avant les experts qui jonglent avec les chiffres. Et eux,que valent-ils ?

Vive les calculateurs ! Chaque matin, l'Institut des actuaires envoie à ses adhérents la liste des offres d'emploi du jour. Et chaque matin, les employeurs tremblent à l'idée de voir filer leur perle rare chez la concurrence. « Effrayant. Sur des professions aussi tendues, même les mauvais trouvent des postes », soupire l'un d'entre eux. Le phénomène est accentué par le faible nombre de formations reconnues par l'Institut des actuaires, profession de matheux protégée, qui plus est, par un numerus clausus.

Comme la plupart des métiers en or 2008, cette profession se caractérise par une double compétence scientifi que et fi nancière. De l'assurance collective à l'impact de normes IFRS, de la structuration de produits dérivés à la gestion des actifs immobiliers, les « jobs en or » sont presque tous ceux d'experts qui calculent ou anticipent du matin jusqu'au soir. A se demander où sont passés les managers. Pratiquement tous ces spécialistes sont royalement rémunérés ou dorlotés à coups de services VIP pour limiter ou prévoir l'impact du monde extérieur sur la vie de l'entreprise et surtout sur ses fi nances. « Partout, dans les entreprises comme sur les marchés fi nanciers, les organisations recherchent des “modélisateurs”, c'est-à-dire des personnes qui vont mettre en perspective les chiffres, développer des modèles mathématiques qui deviendront la boussole de l'entreprise », confirme Caroline Dana, directrice du département rémunération globale d'Altedia (lire son interview, page 64).

Du fait de sa complexité, l'économie mondialisée contraint l'entreprise à se transformer en formidable machine à produire projections et probabilités, besoin dont profitent même les économistes qui font leur apparition dans notre édition 2008. Pour Bruno Fadda, du cabinet conseil en recrutement Robert Half International, « la culture du pilotage des performances se développe partout ». Y compris derrière les nouvelles technologies. Car si l'on s'arrache les informaticiens, malgré des diplômes beaucoup moins prestigieux, en particulier dans la banque et l'assurance, au point de provoquer une pénurie dans les autres secteurs, c'est parce que leur connaissance du langage Java, des systèmes SAP ou des réseaux sont autant de promesses de réduction des coûts, au même titre que l'analyse des process par le master black belt, qui traque les économies potentielles dans le processus de production.

Le culte des mathématiques s'étend aussi aux ressources humaines. « Le responsable des rémunérations est sur tous les fronts : guerre des talents, inflation et maîtrise de la masse salariale », confi rme Caroline Dana. Il doit jongler avec la montée de l'infl ation, la remise en question de l'individualisation des rémunérations et l'obligation de lâcher du lest sur des augmentations générales face à des mouvements de grève inédits dans des entreprises comme L'Oréal, Coca-Cola ou certaines SSII. Aux côtés des calculateurs, de nouveaux experts, qui incarnent, eux, les nouvelles normes environnementales, juridiques, fi nancières, s'affi rment. A l'intérieur ou à l'extérieur de l'entreprise, lobbyiste, déontologue, écotoxicologue ou directeur du développement durable, ils transforment, eux aussi, en chiffres et en méthodes les attentes de la société. Et, s'ils n'atteignent pas encore les niveaux de salaire les plus élevés des jobs en or, ils ont toutes les cartes en main pour construire rapidement leur légitimité.

Prudence dans la fi nance Quant à la fi nance, traditionnel paradis des jobs en or, elle se remet lentement de la crise récente des subprimes et de l'affaire Kerviel. Les métiers liés au crédit sont au creux de la vague. Le turnover des folles années a considérablement diminué, comme le montant des bonus. Avant de changer de poste, la prudence est de rigueur. Par ailleurs, le talent de financier semble être l'apanage des jobs en or bien au-delà de la seule planète fi - nance. Conseil de Caroline Dana : « Faites faire des statistiques, des probabilités et des maths à vos enfants. » Ils pourront peut-être s'offrir un jour le luxe de refuser un bonus de 250 millions de dollars, comme Greg Coffey, jeune trader-vedette du hedge fund américain GLG, vient de le faire