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News financières

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Message  Mikael Ven 22 Aoû - 16:32

JP Morgan et SCOR concluent un swap à barrière indexé sur le taux de mortalité

SCOR Global Life SE, filiale de SCOR SE en charge des activités de réassurance vie, a conclu un swap de mortalité d’une durée de quatre ans avec JPMorgan, portant sur un nominal de 100 millions de dollars...

Grâce à cet accord, le groupe SCOR disposera d’une couverture d’un montant de USD 100 millions plus EUR 36 millions s’il devait faire face à une hausse importante de la mortalité à la suite d’une pandémie majeure, d’une importante catastrophe naturelle ou d’un attentat terroriste, et ce, pendant toute la période allant du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2011.

La contrepartie de SCOR, JPMorgan, s’affirme ainsi comme un spécialiste des produits de couverture sur la mortalité. La banque avait lancé il y a moins d’un an l’indice LifeMetrics afin qu’il devienne le principal indice de l’industrie financière utilisé comme sous-jacent de dérivés et autres produits structurés liés à la longévité.

Le contrat swap effectué entre les 2 parties, est indexé sur l’indice LifeMetrics, combinaison pondérée des taux de mortalité aux Etats-Unis et en Europe observés sur une période de deux années civiles consécutives.

L’accord , similaire à un CDS à barrière, prévoit qu’un paiement sera initié par JPMorgan dès que cet indice dépasse le seuil de 115% et cela à tout moment pendant toute la période de l’accord.

Si l’indice se situe entre le seuil de déclenchement de 115% et la première barrière de 125%, JPMorgan versera à SCOR un montant prorata du montant du swap de USD 100 millions plus EUR 36 millions. A titre d’exemple, si l’indice atteint 120%, la moitié du montant total du swap sera due ; si l’indice atteint ou dépasse la seconde barrière de 130%, SCOR recevra l’intégralité de ces montants.

SCOR a payé à peu près 2 millions d’euros de premium.

Le swap ayant été entièrement collateralisé, SCOR n’est pas exposé au risque de crédit.

En signant ce swap, Gilles Meyer, Directeur Général de SCOR Global Life, a déclaré : « Les risques liés à la vie concernent une part significative du portefeuille de contrats du groupe SCOR. Ce swap couvrant les risques de mortalité extrême vise à protéger notre bilan contre des chocs majeurs, conformément à la politique de prudence face aux très grands risques et à notre politique de souscription axée sur la rentabilité ».

Source: http://www.next-finance.fr/JP-Morgan-et-SCOR-concluent-un

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Message  Mikael Ven 22 Aoû - 16:34

JPMorgan lance le LifeMetrics index

Afin de réduire les risques qui pèsent sur l’industrie des fonds de pension, JPMorgan a lancé le LifeMetrics index. Cet indice fait partie d’une plateforme globale appelée « LifeMetrics » qui vise à mesurer et gérer l’exposition au risque de longévité et de mortalité...

JPMorgan a conçu le LifeMetrics index afin que celui-ci devienne le principal indice de l’industrie financière employé pour créer des dérivés et d’autres produits structurés liés à la longévité. LifeMetrics permettra aux fonds de pension de calibrer et protéger le risque lié à la longévité de leurs bénéficiaires. L’indice incorpore des statistiques historiques et actuelles sur les taux de mortalité et espérance de vie, à travers différents sexes, âges et nationalités. L’indice sera disponible dans un premier temps aux Etats-Unis, en Angleterre et au Pays de Galles. JPMorgan prévoit d’élargir des indices semblables aux autres pays dans les mois à venir. L’indice est calculé par un agent indépendant et sera régi par un comité consultatif international comprenant des experts de différents organismes.

Le potentiel de développement d’un marché de trading repose sur la standardisation de la mesure du risque de longévité liée aux fonds de pension de retraite et du risque de mortalité au quel fait face l’assurance-vie. « Nous croyons que cet indice facilitera le développement d’un marché de trading du risque de longévité », avance Patrik Edsparr, Global Head of Rates, Securitised Products, Proprietary Positioning and Principal Investment businesses. « JPMorgan est vouer à mener le développement de ce marché ».

La plateforme LifeMetrics de JPMorgan, développé avec les conseils de Watson Wyatt et de l’institut des retraites de la Cass Business School, fournira également à des clients un cadre global pour contrôler le risque de longévité incluant les outils analytiques et un logiciel pour modéliser l’exposition courante et pour prévoir la future exposition. La plateforme est transparente avec une méthodologie et des algorithmes de calculs entièrement documentés et librement disponibles.

« En comparaison à d’autres approches, nous avons voulu offrir aux fonds de retraite, aux compagnies d’assurance et aux investisseurs, un ensemble complet d’outils et de possibilités visant à gérer le risque de longévité stratégiquement » souligne Guy Coughlan, Managing Director and Global Head of Pension Asset Liability Management. « La plateforme LifeMetrics et le LifeMetrics Index sont conçus pour fournir aux clients les outils pratiques pour mesurer le risque de longévité et le hedger avec des solutions efficaces impliquant des dérivés et des produits structurés ».

« Un marché de trading de la longévité et du risque de mortalité aidera les institutions financières, les fonds de retraite et leurs commanditaires en fournissant un prix, une allocation en capital et un reporting financier. Un ensemble identifié d’indices est nécessaire pour débuter ce processus » affirme Robert Hall, actuaire chez Watson Wyatt.
Pour le Professeur David Blake, Directeur de l’institut des retraites à la Cass Business School, l’approche multidisciplinaire et pragmatique de LifeMetrics fera de cette plateforme la référence sur ce marché.

Next finance
http://www.next-finance.fr/JPMorgan-lance-le-LifeMetrics

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Message  Sara Mar 2 Sep - 14:11

Les assureurs européens souffrent de la crise pour des raisons différentes

Par Annelot Huijgen le 08/08/2008

Axa a déprécié ses actifs de plusieurs centaines de millions d’euros. Dresdner handicape Allianz, et Aegon pâtit de son tropisme américain

«Oui, la crise des marchés financiers a laissé ses marques sur Allianz», admet l’assureur allemand, qui abandonne son objectif d’une croissance du bénéfice opérationnel de 10 % en 2008 et 2009. Mais les résultats d’autres assureurs européens démontrent qu’ils ne sont pas non plus à l’abri. Axa a ainsi déprécié ses actifs de 739 millions d’euros, impactant le bénéfice semestriel (- 29 %). Malgré des «provisions limitées» de 98 millions d’euros, Aegon a vu, quant à lui, reculer son bénéfice trimestriel de 58 %, à 276 millions d’euros.

«L’exposition d’ Aegon à des actifs risqués est supérieure à la moyenne, ce qui est probablement inévitable» pour un assureur vie très actif aux Etats-Unis, rappelaient les analystes de Keefe, Bruyette & Woods (KBW) dans un point sur les assureurs européens mi-juillet. La situation est toute autre pour Allianz, qui souffre de la crise – avec un bénéfice net en baisse de 29 %, à 1,5 milliard d'euros – notamment à cause de sa filiale bancaire Dresdner Kleinwort. Cette dernière a déprécié ses actifs de 286 millions d'euros. Son exposition nette restante aux ABS (asset-backed securities) est de 4,6 milliards d’euros.

«Notre confort sur l’exposition aux crédits structurés est contrebalancé par l’exposition du secteur aux marchés actions», s’inquiétait KBW dans le même rapport. Sans prévoir une perturbation des marchés actions semblable à celle de 2002-2003, KBW estime que «l’exposition est suffisamment importante pour qu’une volatilité prolongé des marchés actions entrave la performance du secteur». Allianz, qui avait investi 22 % en actions en 2007, a indiqué que sa «sensibilité à la volatilité des marchés actions a été encore réduite», sans donner de précisions.

«L’exposition au risque actions était vu comme un problème pour Axa (qui avait investi 12 % en actions en 2007, ndlr.). C’est tout le contraire», estime le groupe. Grâce à son programme de protection de dérivés d’une durée de 12 à 21 mois, l’assureur français est parvenu à dégager 477 millions d'euros de gains sur le semestre. De quoi contrebalancer en partie les 768 millions d'euros de provisions pour dépréciation durable passées sur le portefeuille actions. Selon les calculs d'Axa, une baisse de 10 % du marché actions aurait un impact de seulement 500 millions d’euros sur ses fonds propres.

Source : http://www.agefi.fr/articles/Les-assureurs-europeens-souffrent-de-la-crise-pour-des-raisons-differentes-1049310.html
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News financières Empty Qu’est ce qu’un fonds CPPI (Constant Proportion Portfolio Insurance) ?

Message  Mikael Mar 9 Sep - 4:03

"Produits financiers

Qu’est ce qu’un fonds CPPI (Constant Proportion Portfolio Insurance) ?
CPPI ou Constant Proportion Portfolio Insurance est une technique de gestion dynamique qui permet d’assurer une garantie minimale à échéance à l’investisseur...


Un fonds CPPI est un fonds où le gérant ajuste de façon régulière et dynamique l’exposition aux actifs risqués (sous jacent de type actions, indices sur actions...) et non risqués (obligations, fonds monétaires...), afin d’assurer la protection du capital investi.

Pour cela, le gérant détermine le « coussin » ou la partie des actifs du fonds pouvant être mis en risque sans que soit remis en cause le niveau de la protection.

Le « coussin » est évalué par la différence entre la valeur initiale du produit et la valeur actuelle minimum nécessaire pour offrir la garantie en capital à échéance.

Grâce à des modèles quantitatifs, le gérant va alors déterminer une indexation (ou coefficient) à appliquer au « coussin » afin de déterminer l’exposition du portefeuille au sous-jacent risqué.

L’ajustement de l’indexation sera dynamique et dépendra des variations du sous-jacent risqué.

Plus le sous-jacent risqué performe, plus l’indexation sera forte et plus le gérant augmentera la part d’actifs risqués.

Et inversement, plus le rendement du sous-jacent risqué baissera, plus l’indexation sera faible et plus le gérant diminuera la part d’actifs risqués.

Avantages :
Le niveau d’indexation peut dépasser 100% en cas de performance immédiate du sous-jacent risqué, et générer un meilleur rendement global pour le fonds

Inconvénients :
Risque de monétarisation (le niveau d’exposition à l’actif risqué devient nul) si le sous-jacent risqué sous- performe dès le lancement du fonds

EXEMPLE :

Définissons le floor par la valeur actuelle du zéro coupon permettant de garantir à maturité la somme promis initialement à l’investisseur.

La NPV du fonds est déterminée par :
NPV = Coussin + Floor = Allocation en actifs risqués + Allocation en actifs sans risque

Les allocations d’actifs sont déterminées par :
Allocation en actifs risqués = Coefficient multiplicateur * Coussin / NPV
Allocation en actifs sans risque = NPV - Allocation en actifs risqués

Considérons un fonds CPPI de maturité de 1 an.
Actif risqué : CAC 40
Garantie : L’investisseur a la garantie de recevoir 80% de la plus haute valeur mensuelle atteinte par le fonds pendant la durée du placement
Indexation ou Coefficient multiplicateur : 4
Par simplification, le taux d’intérêt est supposé constant à 4.5% durant le cours de vie du produit
Pour éviter les frais de gestion, nous considérons que le gérant ne change son allocation que lorsque le sous-jacent varie de plus ou moins 5%


Au lancement,

NPV_(0) = 100%
Garantie_(0) = 80%
Floor_(0) = 80% *1/(1+4.5%) = 76.56%
Coussin_(0) = 100% - 76.56% = 23.44%

Allocation en actifs risqués_(0) = 4 * coussin (0) / NPV_(0) = 93.78%
Allocation en actifs sans risque_(0) = 100% - Allocation en actifs risqués_(0) = 6.22%


Au bout d’un mois, le CAC 40 gagne 5%,

NPV_(1) = Allocation en actifs risqués (0)*(1+5%) + Allocation en actifs sans risque_(0)*(1+4.5%/12)
NPV_(1) = 93.78% * (1+5%) + 6.22% * (1+4.5%/12)= 104.71% Garantie_(1) = 80%*Max(100% ; 104.71%) = 83.77%

Détermination des nouvelles allocations :
Floor_(1) = Garantie_(1)*1/(1+4.5%)^(1-1/12) = 80.46%
Coussin_(1)= NPV_(1)- Floor_(1) = 24.26%

Allocation en actifs risqués_(1) = 4 * Coussin_(1)/ NPV_(1) = 4*24.26%/104.71%=92.65%
Allocation en actifs sans risque_(1) = NPV_(1)- Allocation en actifs risqués_(1) = 12.06%


Au second mois, le CAC 40 est inchangé : Le gérant ne change pas les allocations.

Allocation en actifs risqués_(2) = Allocation en actifs risqués_(1)
Allocation en actifs sans risque_(2) = Allocation en actifs sans risque_(1)


Au troisième mois, 1er cas de figure : le CAC 40 augmente de 5%,

NPV_(3) = Allocation en actifs sans risque_(1)*(1+5%) + Allocation en actifs sans risque_(1)*(1+2*4.5%/12)= 109.44%
Garantie_(3) = Max(Garantie_(1) ; 80%*109.44%) = 87.55%

Détermination des nouvelles allocations :
Floor_(3) = Garantie_(3)*1/(1+4.5%)^(1-3/12) = 84.71%
Coussin_(3)= NPV_(3)- Floor_(3) = 24.73%

Allocation en actifs risqués_(3) = 4 * Coussin_(3)/ NPV_(3) = 4*24.73%/109.44%=90.39%
Allocation en actifs sans risque_(3) = NPV_(3)- Allocation en actifs risqués_(3) = 19.04%


Au troisième mois, 2nd cas de figure : le CAC 40 perd 5%,

NPV_(3) = Allocation en actifs sans risque_(1)*(1-5%) + Allocation en actifs sans risque_(1)*(1+2*4.5%/12)= 100.17%
Garantie_(3) = Max(Garantie_(1) ; 80%*100.17%) = Garantie_(1) = 83.77%

Détermination des nouvelles allocations :
Floor_(3) = Garantie_(3)*1/(1+4.5%)^(1-3/12) = 81.05%
Coussin_(3)= NPV_(3)- Floor_(3) = 19.12%

Allocation en actifs risqués_(3) = 4 * Coussin_(3)/ NPV_(3) = 4*19.12%/100.17%= 76.35%
Allocation en actifs sans risque_(3) = NPV_(3) - Allocation en actifs risqués_(3) = 23.82%"

Source: Next-Finance
http://www.next-finance.fr/Qu-est-ce-qu-un-fonds-CPPI

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News financières Empty Virage stratégique de Caylon: abandon des activités à risques

Message  Mikael Jeu 11 Sep - 13:57

Conséquence de la crise financière: Caylon abandonne une partie de ses activités à risque (trading exotique et structurés de crédit) à l'origine de ses lourdes dépréciations d'actifs. Ce changements stratégique s'accompagne de la suppression de centaines d'emplois notamment en France.

Pour plus d'infos cf. : http://www.credit-agricole-sa.fr/IMG/pdf/Calyon_2008-2010_fr.pdf

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News financières Empty L'assureur AIG, en difficulté, en appelle à la Fed

Message  Mikael Lun 15 Sep - 15:03

NEW YORK (Reuters) - L'assureur American International Group en difficulté a lancé un appel inédit à la Réserve fédérale des Etats-Unis pour lui demander un prêt à court terme de 40 milliards de dollars, rapporte le New York Times.
Le directeur général du groupe d'assurances, Robert Willumstad, a contacté la banque centrale américaine dimanche soir tard, selon le quotidien américain, le Wall Street Journal et la chaîne d'information économique CNBC.

La décision d'AIG de recourir à la Fed arrive à la fin d'une des semaines les plus noires de l'histoire de Wall Street, avec le dépôt de bilan de la banque d'affaires Lehman Brothers (cf. vidéo http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/7615931.stm) et le sauvetage de sa concurrente Merrill Lynch par Bank of America.
AIG, qui était jusqu'à il y a peu le numéro un mondial de l'assurance en terme de capitalisation boursière, tente de mettre sur pied un plan d'urgence alors que son cours de Bourse a chuté de près de 50% la semaine dernière.

Le marché craint une crise de liquidité chez l'assureur et les agences de notation ont menacé d'abaisser la notation d'AIG lundi matin. D'où le recours à la Fed alors que, en principe, la Fed supervise la politique monétaire et le système bancaire, mais, précise la chaîne CNBC, AIG demande les fonds comme mesure temporaire et prévoit de les rembourser grâce au produit de ventes d'actifs.
Pour dégager les capitaux dont il a besoin et protéger ses assurés, la compagnie est en négociations avec diverses parties dont le département de l'Assurance de New York et des fonds de capital investissement.
"Nous travaillons à une solution pour protéger la société et les assurés", dit-on au département de l'assurance de New York sous condition d'anonymat.

http://www.lesechos.fr/info/finance/reuters_00076763-l-assureur-aig-en-difficulte-en-appelle-a-la-fed.htm


Dernière édition par Mikael le Lun 15 Sep - 17:39, édité 1 fois

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News financières Empty Re: News financières

Message  Mikael Lun 15 Sep - 17:06

Mine de rien ce chamboulement du secteur financier (CAC à -4,55% aujourd'hui! Risque de faillites en chaîne...) devrait impacter le monde de l'assurance. Les profils séniors, voire même juniors, qui ne trouveront pas de nouvelles places en banque (dont la plupart ont gelé leurs recrutements) comme les salariés de Lehman ou de BS risquent de se tourner:
- soit vers l'assurance, si leurs compétences le leur permettent
- soit vers un MBA, histoire de se reconvertir ou de se poser pour attendre que la tempête se calme

Bref, à mon avis, la concurrence pour les jobs n'en deviendra que plus dure...

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News financières Empty Lundi noir sur les marchés boursiers après l'annonce de Lehman Brothers

Message  Mikael Lun 15 Sep - 17:13

"Les marchés boursiers d'Europe et d'Asie plongeaient de 3 à 5% lundi, leurs angoisses quant à l'avenir du système financier mondial étant alimentées par la menace de disparition de la banque d'affaires américaine Lehman Brothers.

La Bourse de New York a ouvert en forte baisse lundi: le Dow Jones perdait 2,34% et le Nasdaq 2,65%.

La Banque centrale européenne (BCE) et la Banque d'Angleterre (BoE) ont rapidement publié des communiqués indiquant qu'elles étaient prêtes à intervenir si nécessaire sur les marchés des changes, alors qu'elles sont très attentives à l'apparition d'une crise financière majeure.

Pendant ce temps, le dollar plongeait face à l'euro et le pétrole glissait à moins de 93 dollars le baril, sur fond de craintes d'une chute de la demande d'énergie et de l'affaiblissement de l'économie mondiale, selon des courtiers.

Comme leurs homologues asiatiques, les Bourses européennes connaissaient un lundi noir. Vers 09H15 GMT, l'Eurostoxx 50 perdait 3,65%.

A Francfort, première place boursière européenne, le DAX chutait de 3,36% à 6.025,38 points.

A Paris, le CAC-40 dégringolait de 5,34% à 4.101,17 points, et à Londres le Footsie-100 lâchait 3,43% à 5.230,90 points.

La même tendance régnait dans toute l'Europe, comme à la Bourse suisse (-3,11%), Amsterdam (-3,76%), Bruxelles (-3,56%), Madrid (-3,25%) et Milan (-3,42%).

La chute était particulièrement rude à Prague (-5,51%), Istanbul (-4,70%) et Dublin (-4,20%).

La Bourse de Lisbonne perdait également environ 3%.

Les valeurs bancaires étaient affectées sur l'ensemble du continent: les banques italiennes UniCredit et Banca Popolare di Milano perdaient ainsi respectivement 5,61% et 4,41%, comme l'espagnole BBVA (-4,22%), ou les allemandes Commerzbank (-6,29%), Deutsche Bank (-6,13%) et Postbank (-6,04%).

Même détresse du côté des assureurs, alors qu'aux Etats-Unis AIG essaie de lever des fonds pour échapper au pire. A Francfort, Allianz en faisait les frais (-6,06%), comme le réassureur Munich Re (-4,73%).

La BCE "continue de surveiller de près les conditions du marché des changes dans la zone euro", a-t-elle indiqué dans un bref communiqué.

Les liens des banques allemandes avec la banque Lehman Brothers, qui va se déclarer en faillite lundi, sont "maîtrisables et peuvent être traités", a indiqué le ministère des Finances allemand, ajoutant qu'il était en contact étroit avec ses partenaires internationaux. Les actifs de la filiale locale de la banque américaine ont été gelés.

Le Moyen-Orient était également touché. Les différentes Bourses du Golfe étaient en forte baisse, certaines perdant jusqu'à 7%.

Les Bourses asiatiques avaient commencé par donner le ton de ce lundi noir.

A Bombay, l'indice Sensex des trente valeurs vedettes s'enfonçait de 4,12% à 13.424,32 points vers 09H15 GMT.

La Bourse de Taïwan a clôturé en forte baisse de 4,09%, comme celle de Singapour (-3,27%), tandis que la Bourse de Sydney a terminé en baisse de 1,8% et celle de Nouvelle-Zélande de 1,26%. Manille a perdu 4,2%.

Quatre des principales bourses de la région étaient fermées lundi pour cause de jour férié: celles de Tokyo, Hong Kong, Shanghai et Séoul.

La banque d'affaires américaine Lehman Brothers a annoncé lundi dans un communiqué qu'elle allait se déclarer en faillite dans la journée, "afin de protéger ses actifs et de maximiser sa valeur", faute d'avoir trouvé un repreneur.

La banque a perdu quelque 3,9 milliards de dollars au troisième trimestre de l'exercice en cours, après avoir été contrainte à d'importantes dépréciations d'actifs au niveau de son portefeuille de crédits immobiliers.

En un an, la valeur de son action a été divisée par plus de seize, et sa capitalisation boursière s'est effondrée à 2,49 milliards de dollars.

Cette déclaration de mise en faillite est la conséquence de l'impossibilité pour Lehman Brothers de trouver un acheteur, avec le retrait dimanche de la dernière banque intéressée, Barclays.

"Les valeurs bancaires sont l'élément déterminant" du recul de la Bourse, selon Michael Heffernan, analyste chez Austock Securities, en Australie.

"Les investisseurs ont vraiment la chair de poule face à la baisse de régime des marchés américains et à l'éventualité que le pire soit devant nous", a commenté Apurva Shah, de la maison de courtage Prabhudas Lilladher.

"Avec Lehman essayant de se placer en faillite pour éviter la banqueroute, Bank of America qui rachète Merril Lynch et AIG sous pression, il ne s'est pas passé autant en une journée dans toute l'histoire financière depuis le grand krach de 1929. (...) Je ne suggère pas que les marchés américains vont s'effondrer aujourd'hui, mais en terme d'événements marquants, c'est une journée historique", a déclaré à l'agence Dow Jones Newswires Marcus Droga, directeur associé de Macquarie Private Wealth.

"Les investisseurs ont maintenant peur que Wall Street tombe", a résumé Arch Shih, analyste de Taiwan International Securities."

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=5867935

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News financières Empty AIG en lutte pour sa survie

Message  Mikael Mar 16 Sep - 19:55

"Le scénario catastrophe redouté est en train de se produire pour AIG. Le gouverneur de l'Etat de New York a jugé qu'il restait à l'assureur américain un jour pour trouver les 75 à 80 milliards de dollars nécessaires à sa survie. Les services de David Paterson ont autorisé hier lundi l'assureur à emprunter 20 milliards de dollars à ses filiales pour se rétablir en partie financièrement. Selon la réglementation d'outre-Atlantique, la supervision des sociétés d'assurance est du ressort des autorités de l'Etat d'implantation du siège social.

Plus tôt dans la journée, les trois agences de "rating" - Standard & Poor's (S&P), Moody's et Fitch - avaient réduit les notes de la dette à long terme de l'assureur. Précisément le scénario catastrophe que AIG, qui demeure le premier groupe mondial d'assurance, voulait éviter. Un enjeu de taille : AIG compte 74 millions de clients dans le monde, en majeure partie américains, qui se retrouveraient sans assurance en cas de faillite de la société. Elle emploie 116.000 personnes dans 130 pays.

Or, comme pour Lehman, le Trésor américain a exclu d'investir le moindre cent d'argent public dans l'assureur. Selon la chaîne d'information financière CNBC, les autorités feraient pression sur les banques Goldman Sachs et JPMorgan Chase pour qu'elles syndiquent un prêt de 70 à 75 milliards de dollars en faveur du groupe. Conséquence de tous ces événements : l'action poursuit sa chute aux enfers à Wall Street. Vers 13h45 temps universel, elle plongeait de près de 60%. Depuis le début de l'année, elle a perdu 97% de sa valeur"

Source: http://www.lesechos.fr/info/finance/300293201-les-menaces-de-faillite-d-aig-aggravent-encore-la-crise-financiere.htm

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News financières Empty La Fed vole à la rescousse de l'assureur AIG

Message  Mikael Mer 17 Sep - 13:30

NEW YORK (Reuters) - La Réserve fédérale américaine (Fed) a autorisé mardi la Fed de New York à accorder un prêt de 85 milliards de dollars au géant de l'assurance AIG pour le sauver d'une faillite.

La Fed précise que le prêt-relais garanti porte sur deux ans et prévoit une prise de participation du gouvernement à hauteur de 79,9% du capital.

L'Etat disposera en outre d'un droit de veto sur le paiement des dividendes aux actionnaires prioritaires en vertu de cet accord qui a reçu, précise la Fed, l'aval du département du Trésor.

Dans son communiqué, la Fed explique que le placement en faillite désordonnée d'American International Group "aurait ajouté aux niveaux déjà significatifs de fragilité des marchés financiers" et aurait pu avoir des conséquences néfastes pour l'ensemble de l'économie.

De fait, ce prêt devrait permettre, ajoute l'autorité financière, la cession de certaines activités par AIG dans un cadre plus favorable que celui d'une faillite.

L'opération sera garantie par la totalité des actifs d'AIG et ceux de ses filiales et la Fed sera remboursée lors de la revente d'actifs.

L'annonce de la Fed met un terme à une journée particulièrement turbulente pour AIG et à une succession d'informations contradictoires qui ont conduit son action à faire du yo-yo en séance et en après-Bourse.

Le titre avait touché en séance un plus bas de 1,25 dollar après que la chaîne de télévision CNBC eut rapporté que le secrétaire au Trésor américain Henry Paulson restait apparemment opposé à l'usage d'argent public pour renflouer les établissements financiers en difficulté.

Mais l'action avait réduit ses pertes et clôturé en baisse de 21,22% à 3,75 dollars, lorsque l'agence Bloomberg avait évoqué une intervention potentielle de la Fed. En après-Bourse, l'action AIG avait pourtant ensuite rechuté de 48% à l'évocation par la presse d'un placement du groupe sous tutelle.

DES ACTIFS PROFITABLES

Selon le New York Times, AIG avait commencé à préparer une demande de placement sous la protection du droit des faillites, en faisant appel au cabinet juridique Weil Gotshal.

Mais le gouverneur de New York, David Paterson, estimait sur CNN que les États-Unis ne pouvaient se permettre de laisser AIG faire faillite, au lendemain d'un premier accord lui ouvrant l'accès à 20 milliards de dollars de liquidités.

Cet arrangement permettait essentiellement à l'assureur de se prêter à lui-même 20 milliards de dollars par transfert de ressources de filiales vers la société-mère.

AIG a subi 18 milliards de dollars de pertes au cours des trois derniers trimestres, liées à des garanties sur des dérivés de créances immobilières. Il a terminé le mois de juin avec un actif de 1.050 milliards de dollars.

Moody's Investors Service a réduit lundi sa note de deux crans, de Aa3 à A2, et Fitch Ratings a également réduit de deux crans, de AA- à A.

Ces déclassements impliquent que les associés en affaires d'AIG peuvent exiger de lui 14,5 milliards de dollars de garanties (collatéral) supplémentaires.

Cela pourrait aussi se traduire par la dénonciation de certains contrats avec l'obligation de payer 5,4 milliards de dollars, suivant un document remis à la Bourse le mois dernier.

AIG dispose de plusieurs actifs profitables qu'il pourrait vendre, dont l'assurance vie, l'assurance des biens et des personnes et le crédit-bail aéronautique.

Cette dernière activité, numéro deux mondial du secteur, pourrait susciter l'intérêt de la Chine ou de fonds souverains de pays pétroliers, ont estimé mardi des analystes et dirigeants du secteur aéronautique, mais risquent d'être hors de portée des concurrents du secteur.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=5875988

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News financières Empty Fitch : perspective négative pour l'assurance et la réassurance

Message  Mikael Jeu 23 Oct - 17:00

L'agence de notation a abaissé de stable à négative la perspective de 12 zones d'assurance dont le marché français vie et non-vie, mais aussi le marché du Japon, de la Suisse, et de la Grande-Bretagne. Les Etats-Unis, l'Allemagne et l'Italie, qui avaient déjà été placés sous perspective négative, voient celle-ci confirmée. Le secteur de la réassurance est, lui, placé dans sa globalité sous perspective négative...

Cela signifie qu'au cours des 12 à 24 prochains mois, l'agence s'attend à davantage d'abaissements que de relèvements des notations des acteurs, du fait des pressions qui se durcissent sur les bilans des assureurs, liées aux moins-values latentes et dépréciations plus importantes qu'escomptées, et des incertitudes des prochains mois. Cependant, « cela ne signifie pas que toutes ni même une majorité des notations, dans chacun des marchés concernés, seront forcément dégradées », précise Fitch.

http://www.largusdelassurance.com/article/page_article.cfm?idoc=149312&navartrech=35&id_site_rech=18&maxrow=461

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Message  Sara Mer 29 Oct - 17:29

Les marchés ont bon Dow...

Faut-il se réjouir, ou bien plutôt se lamenter, que le Dow Jones ait connu hier la deuxième plus forte hausse en points de son histoire, s'adjugeant un pantagruélique 11 % en clôture ?
Car, en réalité, ce qui frappe, ce n'est pas tant l'ampleur de la hausse en elle-même que l'épineux constat que personne ne peut avancer d'explication véritablement convaincante à une envolée aussi échevelée !

Mais puisque ces mystères nous dépassent, feignons d'en être les organisateurs, comme le disait si finement Cocteau ! Alors, en l'espèce, on dira que les marchés anticipent une tournée générale de baisse des taux gracieusement offerte par les banquiers centraux réunis (même les japonais baisseraient leurs taux, c'est dire !).

Mais, comme à l'accoutumée, la véritable causalité est bien ailleurs ; car, aujourd'hui, en matière d'investissement, la seule chose qui importe vraiment est de déterminer quand les hedge funds – au sens large du terme... – auront fini de solder – à tous les sens du terme... – leurs positions sur l'ensemble des marchés.

Et, précisément, vu l'ampleur pharaonique de ce processus d'autodestruction programmée, il est permis de penser que celui-ci n'est pas encore arrivé à son terme, ce qui tendrait à justifier, à tout le moins, une certaine prudence ; mais les choses se compliquent car, mus par l'énergie du désespoir, nombre de hedge funds tentent aujourd'hui de se refaire via des ventes à découvert, sur les actions comme sur les matières premières, s'exposant dès lors à de violents retours de flamme comme en témoigne la multiplication par 5 en 48 heures de l'action Volkswagen suite à des rachats en panique de positions vendeuses, faisant du constructeur allemand la première capitalisation boursière mondiale et atomisant au passage des escadrons de traders...

« Souvent le désespoir a gagné des batailles »... Certes, mais ce magnifique alexandrin de Voltaire pourrait également être transposé aujourd'hui en « souvent les cow-boys meurent dans des portes de saloon »...

Et ce qui est valable pour l'action Volkswagen l'est également pour l'étain ou le pétrole car aujourd'hui tout le monde est dans le même bateau. « E la nave va... ».

Source: http://www.boursorama.com/conseils/detail_conseil.phtml?news=6030762
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Message  Sara Jeu 30 Oct - 17:24

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Le moins que l'on puisse dire, c'est que les pouvoirs publics ont, a l'échelle planétaire, vraiment pris le taureau par les cornes (quoique en l'occurrence, on devrait plutôt dire l'ours par les griffes...) pour entreprendre de remettre sur pieds un système financier mondial au bord de l'évanouissement, dans tous les sens du terme...En une véritable litanie, les plans de soutien succèdent aux mesures de relance qui succèdent elles-mêmes aux enveloppes de refinancement à carnet ouvert...
Et ce n'est pas le mouvement concerté de baisse des taux d'intervention des grandes banques centrales (somme toute relativement mécanique, si ce n'est syndical...) qui impressionne le plus à ce stade, mais plutôt l'ampleur des aides internationales attribuées à certains pays en difficulté : ainsi la Fed vient-elle d'annoncer qu'elle allait prêter 30 milliards de dollars au Brésil, au Mexique, à la Corée du sud et a Singapour (30 milliards chacun...)
Plus frappant encore, les 25 milliards de dollars conjointement accordés par le FMI, l'Union européenne et la Banque mondiale à une Hongrie en pleine tourmente financière, car cette enveloppe est a priori largement supérieure aux besoins du pays !
Le message est parfaitement clair : les gouvernements ont parfaitement compris que le plus grand danger pour l'économie mondiale tient aujourd'hui en un mot, quelque peu barbare : l'islandisation (en clair et sans décodeur une dévastatrice réaction en chaine de banqueroutes d'Etats-nations) et ils imprimeront autant de papier-monnaie qu'il en faudra pour rendre un tel scénario impossible, a priori...
Dans ces conditions, on ne s'étonnera pas de voir les actions reprendre du poil de la bête, le dollar renouer avec son sens naturel ou encore le pétrole et le nickel s'adjuger respectivement 15 et 35% en 36 heures !...
Open bar, happy hours ?... Certes ! Mais, au fond, qui s'en plaindra vraiment par les temps qui courent ? Même à Stalingrad, les combattants trinquaient parfois...
On évitera cependant les chimères de la griserie car la route du retour s'annonce longue et pleine de lacets ; on gardera également a l'esprit que le barman est convivial, souvent, mais philanthrope, rarement...

Source: http://www.boursorama.com/conseils/detail_conseil.phtml?news=6035700
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Message  Mikael Ven 31 Oct - 18:37

As the global financial markets adjusted to a more volatile and uncertain environment, worldwide M&A
activity continued to show signs of life as consolidation swept across the financial sector and falling
share prices made strategic acquisitions more attractive. The volume of worldwide M&A totaled
US$2.5 trillion during the first nine months of 2008, a decrease of 25% from the first nine months of
2007, but nearly matching the levels for deal activity in opening nine months of 2006. Worldwide
announced M&A during the third quarter totaled US$906.6 billion, a 1% decrease from the second
quarter and down slightly from announced merger volume in the third quarter last year.

Activity in Europe declined 29% over the year-ago period to reach US$895.3 billion during the first nine
months of 2008, while Africa/Middle East saw declines of 35%. Deals in Japan saw a decrease of
38%, and deal volume in the United States fell 27%, accounting for 38% of worldwide volume, the
same levels seen during the first nine months of 2007. Bolstered by robust deal activity in Australia
and China, Asia Pacific volume increased by 1% and was the only region to see advancing deal
volume over the first nine months of 2007. Keeping pace with declines in new deal announcements,
according to Thomson Reuters/Freeman & Co, imputed fees for completed M&A financial advisory
assignments fell 28% to US$25.6 billion during the first nine months of 2008.

Cross border deal activity totaled US$1 trillion during the first nine months of 2008 comprising 41% of
worldwide volume. Compared to the first nine months of 2007, cross border merger activity was down
28% during 2008, with targets in the United States, United Kingdom and Canada accounting for nearly
50% of overall activity. Demonstrating the appetite of acquirors to pursue strategic mergers,
unsolicited and hostile transactions in the US more than doubled during the first nine months of 2008,
totaling US$202.5 billion compared to US$88 billion during the same period last year.

Deal making activity in the Consumer Staples, Energy and Power, and Financials sectors
combined for nearly half of worldwide activity during the first nine months of 2008. During the
third quarter, major consolidation in the global banking sector, led by Bank of America’s
US$48.8 billion acquisition of Merrill Lynch, Lloyds TSB's US$22.9 billion acquisition of HBOS,
and Commerzbank’s US$14.3 billion acquisition of Dresdner Bank, drove Financial M&A
volume to US$213.9 billion, a 90% increase over the second quarter of 2008. Activity in the
Industrials and High Technology sectors topped all industry groups, by number, with about
4,000 deals announced during the first nine months of 2008.

Private Equity firms, with limited access to the global credit markets, continued to see major
declines in M&A activity during the first nine months of 2008. With just US$226.7 billion in
announced deals, the volume of financial sponsor-backed transactions reached its lowest
levels since the first nine months of 2004, posting a 70% decline over last year at this time.
After making a number of large investments in the financial sector in the fourth quarter of 2007,
Sovereign Wealth Funds have continued to make investments across the globe as total volume
during the first nine months of 2008 reached US$42 billion compared to US$42.9 billion during
the first nine months of 2007

Pdf complet à retrouver ici: http://www.thomsonreuters.com/content/PDF/financial/league_tables/ma/2008/3Q08_ma_finl_adv.pdf

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News financières Empty There’s always insurance

Message  Mikael Ven 31 Oct - 18:43

It doesn’t pay the most money, or have the most exciting jobs, but recruiters say the City of London’s insurance industry is still hiring and that the jobs are hard to fill. This may, however, be because the requirements are fairly specific – senior underwriters with a background in flood risk and the like.

“The City side of the insurance industry is relatively stable,” says Robert Charles, head of the insurance business at recruitment firm Joslin Rowe. “Commercial organisations need to be insured no matter what’s happening to the economy – investment banking is a bit more boom and bust.”

Joslin Rowe’s own research shows there were a mere 0.67 candidates for every insurance role in May, although this was up from 0.38 last year.

Charles says there’s no real volume of hiring, however, and that difficulty filling roles is because insurers are often unwilling to compromise: “If they want someone with marine exposure they’re not going to accept someone with an aviation or property background.”

The insurance industry isn’t immune to redundancies: Norwich Union, for example, is cutting 1,500 staff, Zurich is cutting 900, and Guy Carpenter, the reinsurance division of Marsh and McLennan, cut 350 in May.

However, with the exception of Guy Carpenter, most layoffs have hit the provincially located personal lines side of the industry – instead of the commercial insurers who operate in the City.

David Cooper, director and co-founder of Mansion House Executive, an insurance-focused search firm, says the real appetite is for senior underwriters who can lend credibility to newly established managing general agencies (MGAs), organisations authorised by insurers to manage some of their business in specific geographic locations.

Top roles look lucrative. A director of underwriting is likely to receive £150k-£200k in basic salary, plus a 100% bonus. “In the Lloyds market there are quite a few people earning seven-figure bonuses,” Cooper adds.

http://news.efinancialcareers.co.uk/News_ITEM/newsItemId-14004

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News financières Empty Natixis Assurances, l’exception qui confirme la règle ?

Message  Mikael Mer 5 Nov - 1:21

Natixis cherche à se séparer de son activité Assurances, selon les informations du quotidien Les Échos. Héritée des Banques Populaires, Natixis Assurances, qui comptait 297 employés fin 2007 (contre 255 fin 2006), est certes de taille modeste mais est loin d’être un canard boiteux. Avec un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros au premier semestre, et des encours dans l’assurance vie en hausse de 7 % sur la période, à 31,7 milliards d'euros, Natixis Assurances était même en phase de développement, notamment à l’international.

« C’est une structure très dynamique, qui a réussi à rajeunir ses équipes, là où certains de ses concurrents ont toujours du travail à faire. Les équipes se sont encore renforcées cette année avec l’embauche de jeunes managers à fort potentiel », témoigne Lawrence Trefi, associé en charge du pôle assurance au sein du cabinet de chasse Singer & Hamilton. Et de résumer : « Il y avait une émulation digne d’une start-up avec le soutien d’un grand groupe. » Une vision déjà remise en cause depuis l’annonce, fin mai, d’un plan de restructuration et la suppression de 850 emplois chez Natixis. Aujourd’hui, une menace supplémentaire vient peser sur les salariés de l’activité Assurances : celle des doublons et donc des pertes d’emplois en cas de rachat.

Les assureurs préservés dans leur cœur de métier

Natixis Assurances serait-elle la première victime d’une longue série ? Si l’on en croit l’agence de notation Fitch, le vent aurait tourné pour le secteur, jusque-là préservé des turbulences (Newsmanagers.com). Les déboires de la mutuelle belge Ethias et d’AIG, qui cherche actuellement un acquéreur en France pour ses activités assurance vie (zonebource.com), plaident clairement pour la prudence. La restructuration du secteur est un scénario qui commence à prendre forme.

Pourtant, c’est la sérénité qui semble l’emporter aujourd’hui. Chez Singer & Hamilton, on ne constate aucun ralentissement des recrutements. « La crise n’atteint pas les assureurs dans leur cœur de métier. On continue de s’arracher les actuaires, la gestion des risques se renforce, les fonctions financières se développent… », observe Lawrence Trefi.

Même son de cloche chez Robert Half, pour qui les problèmes de Natixis Assurances sont isolés. « Nos clients assureurs sont confiants et tablent sur des volumes de recrutement pour 2009 similaires à ceux de 2008. Les plus pessimistes entrevoient une baisse de 10 à 15 % des volumes », relève Thierry Mageux, directeur régional de Robert Half Banque & Assurance. Pour lui, le seul frein éventuel résiderait dans un faible turnover, dû à une frilosité des candidats. Alors même que le renouvellement des effectifs, les évolutions technologiques et réglementaires posent de sérieux défis au secteur en matière de recrutement dans les prochaines années.

Source: http://actu.efinancialcareers.fr/newsandviews_item/newsItemId-15854

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Message  Mikael Lun 10 Nov - 20:08

Les facteurs clefs de succès pour les bancassureurs européens sont généralement leur efficacité commerciale et leur structure à faible coût.

L’analyse de Milliman tente de fournir des informations essentielles pour :
- aider les bancassureurs, présents dans les marchés considérés, à évaluer leur performance et comprendre par quels mécanismes elle peut être améliorée
- aider les assureurs traditionnels, qui cherchent à développer leur distribution de bancassurance, à évaluer leur performance, leur potentiel de développement et la valeur de la cible éventuelle de bancassurance
-aider les assureurs impliqués dans le développement international de leur bancassurance à évaluer les opportunités de développement et mettre en place des benchmarks de performance

Les indicateurs de benchmarks sont :
- la productivité par branche
- la pénétration client
- les coûts d’acquisition non commissionnés
- les dépenses administratives

Deux des résultats clefs de leur étude:

- La productivité commerciale de la bancassurance, mesurée à l’aide de primes par branche, varie énormément selon les pays. Le plus haut niveau de productivité est atteint dans les marchés matures d’assurance vie dans lesquels les produits d’assurance vie ont une fiscalité avantageuse comparés à d’autres formes de produits d’épargne, comme en France et Belgique. Dans des pays comme l’Italie, où les produits d’assurance vie ne bénéficient d’aucune fiscalité avantageuse comparé aux autres produits d’épargne, la productivité commerciale dépend essentiellement du niveau de priorité assigné à l’activité d’assurance vie par la banque.

- Les bancassureurs à succès dans un marché d’assurance vie mature peuvent raisonnablement atteindre des taux de pénétrations de 15% à 25% de la base client de la banque en vendant des produits standardisés à leur clientèle de masse ainsi que des produits d’assurance vie et des prêts hypothécaires. Les bancassureurs peuvent par ailleurs augmenter leur taux de pénétration jusqu’à 35% ou plus en ciblant leurs produits d’assurance vie sur la clientèle haut de gamme.


L'étude complète est consultable à cette adresse: http://europe.milliman.com/perspective/special-reports/pdfs/2008-european-bancassurance-benchmark-08-01-08.pdf

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News financières Empty Partenariat AXA France et Ecole Centrale Marseille

Message  Mikael Sam 15 Nov - 1:44

AXA France et l’Ecole Centrale Marseille signent le 5 novembre 2008 un accord de partenariat et affirment ainsi leur volonté de collaboration active en faveur de la recherche et de l’enseignement. Les objectifs du partenariatCe partenariat signé par Jean Malhomme, Directeur Technique Vie et Banque d’AXA France et Didier Marquis, Directeur de l’Ecole Centrale Marseille, poursuit trois objectifs concrets : - AXA France souhaite recruter des diplômés de l’Ecole Centrale Marseille, notamment pour son pôle d’actuariat crée sur son site de Marseille. - L’Ecole Centrale Marseille souhaite enrichir le contenu de ses cours par des interventions de professionnels de l’assurance et de l’actuariat. - Les actuaires d’AXA France et les chercheurs de l’Ecole Centrale Marseille souhaitent collaborer sur des sujets pointus pour renforcer l’innovation en matière de création produit et/ou de gestion du risque dans le domaine de l’assurance. Ecole Centrale Marseille : une formation ancrée dans le monde de l'entreprise et de la rechercheLa modélisation des risques économiques et financiers devient un enjeu fondamental dans la prise de décision. L’Ecole Centrale Marseille a ouvert, il y a deux ans, une option de troisième année, à l’interface entre les mathématiques appliquées et l’économie-gestion, dont l’objectif est la modélisation des phénomènes économiques et financiers. Cette option vient compléter l’éventail de spécialités proposées aux centraliens de Marseille qui peuvent aussi, s’ils le souhaitent, valider un master « Ingénierie Economique et Financière » proposé en collaboration avec le GREQAM (Groupement de Recherche en Economie Quantitative d’Aix Marseille).

http://www.publi-news.fr/data/14112008/14112008-092405.html

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News financières Empty Les assureurs veulent rénover l'épargne retraite

Message  Mikael Jeu 20 Nov - 17:10

Les annuités variables permettent d'investir en Bourse sans prendre le risque d'une dévalorisation de l'épargne, surtout si le moment du départ à la retraite correspond à une période troublée sur les marchés.

La crise porte un coup à la collecte d'assurance-vie ? Avec l'arrivée en France des produits à annuités variables - les " variable annuities " importés des Etats-Unis -, les assureurs ne désespèrent pas de créer " un nouveau standard de marché ". L'environnement actuel serait même propice au lancement de ce nouveau type de produit de retraite.

Les annuités variables permettent d'investir en Bourse sans prendre le risque d'une dévalorisation de l'épargne, surtout si le moment du départ à la retraite correspond à une période troublée sur les marchés. " Ce type de produit arrive au meilleur moment, car il répond à la double problématique de bénéficier d'un produit sécurisé tout en gardant la possibilité de profiter de la reprise à venir des marchés ", assure Laurent Jumelle, directeur épargne retraite chez AGF.

S'inspirant de sa pratique américaine, AXA a tiré le premier et a collecté plus de 500 millions d'euros depuis le lancement de sa gamme. AGF vient de lui emboîter le pas. Cette " nouvelle génération de solution retraite ", réservée aux plus de quarante-cinq ans, a déjà donné lieu à la souscription de près de250 contrats en dix joursouvrés, pourplus de 11,3 millions d'euros de collecte. Quelques gros acteurs du marché reconnaissent travailler sur le sujet, comme AG2R La Mondiale, BNP Paribas Assurance ou Aviva. D'autres, comme Swiss Life, ont déjà lancé leur produit maison ailleurs en Europe. Ces produits reposent sur le même principe. " Permettre aux personnes à la retraite ou s'en approchant de se constituer un complément de ressources régulier, défini à l'avance, avec un minimum garanti à la souscription ", explique Laurent Jumelle. " Nous donnons à l'assuré une garantie sur le montant des sommes que nous verserons toute sa vie durant, sans pour autant, à la différence des produits traditionnels d'épargne retraite, aliéner son capital. Il conserve donc la maîtrise de son épargne ", expliquait au mois de juillet Jean-Laurent Granier, directeur général délégué d'AXA France.

Disponible, transmissible...
La nouveauté tient en réalité aux garanties assorties au contrat, lequel reste une assurance-vie individuelle en unités de compte, donc " disponible, transmissible et bénéficiant d'une fiscalité avantageuse ". Une première garantie " cliquet " permet au complément de ressources d'être revalorisé (annuellement chez AGF, tous les cinq ans chez AXA) : en clair, l'assuré profite des évolutions positives des marchés, mais est protégé contre les baisses. Une seconde garantie permet, en cas de consommation intégrale du capital, de remplacer le complément de ressources par une rente viagère de même montant. Enfin, une garantie en cas de décès permet la transmission aux bénéficiaires de l'épargne restante.

Il reste que ces garanties ont un coût annuel non négligeable (1,4 % des versements chez AXA, entre 0,49 % et 3,58 % des droits chez AGF). Surtout, un capital de départ significatif se révèle nécessaire pour que le complément de ressources ne soit pas ridicule. Les deux groupes ont fixé le versement minimum à 30.000 euros. " L'offre ne fera pas table rase des produits déjà existants sur le marché mais elle fera clairement partie du nouveau paysage de l'assurance-vie ", prédit-on chez AGF

http://www.lesechos.fr/patrimoine/assurance/300310875-les-assureurs-veulent-renover-l-epargne-retraite.htm

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Message  Mikael Dim 23 Nov - 23:11

Le rapport annuel 2007 de la FFSA est disponible à cette adresse: http://www.ffsa.fr/webffsa/portailffsa.nsf/html/rapport2007/$file/rapportannuel2007.pdf
Ce rapport étudie notamment l'évolution du marché de l'assurance sous ses différents aspects: le rôle des assureurs dans le financement de l'économie, les problématiques auxquelles sont exposées les départements RH des compagnies d'assurance, l'évolution de l'environnement juridique et social, les activités à l'international...

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Message  Mikael Lun 24 Nov - 17:40

Livret A : la rémunération pourrait tomber à moins de 3% en février

Le taux de rémunération du Livret A pourrait tomber à 3%, voire à 2,75%, le 1er février prochain. D'ici là, il culmine encore à 4% net, un record. Avec la crise financière, le Livret A, sécuritaire, bat tous les records de collecte.

Le taux du Livret A n'est plus fixé par le gouvernement. Sa rémunération nette est actuellement et depuis le 1er août, fixée à 4%, un record. Elle varie deux fois par an, les 1er février et 1er août, en fonction de l'évolution des taux d'intérêt des marchés monétaires et de l'inflation. Fin octobre, "la Tribune" évoquait une baisse à 3,5%, voire à 3%. Mais les conditions de marché ont changé et aujourd'hui certains économistes évoquent une baisse encore plus forte.

Un taux ramené à 3%, voire à 2,75% net
"D'ici Février, la BCE devrait continuer de baisser agressivement ses taux d'intérêt, les taux des marchés monétaires devraient poursuivre leur détente et l'inflation devrait passer sous les 2,5% sans forcer (vu le recul massif du prix de l'or noir). Dès lors, le taux d'intérêt du livret A pourrait être abaissé vers 3% voire 2,75% début février, expliquait vendredi Cyril Blesson, directeur de la recherche économique et institutionnelle chez Seeds Finances SA. Toutefois, le gouvernement pourrait trouver délicat, dans un contexte prévu de forte hausse du chômage et de probable grogne sociale, de toucher à la rémunération du sacro saint Livret A".

Le 29 octobre déjà, interrogé sur ce thème, le directeur général de la Caisse des Dépôts, Augustin de Romanet, affirmait que la baisse du taux était "probable". Le gouvernement, gardien du pouvoir d'achat des Français avait aussitôt réagi, par la voix de Luc Chatel, "la rémunération du livret A est liée aux circonstances du marché. Nous sommes aujourd'hui le 29 octobre. Compte tenu de la conjoncture économique actuelle, personne ne sait ce que sera à la fois l'inflation et le taux du crédit interbancaire au mois de février prochain", avait-t-il nuancé.

(...)

Une bonne nouvelle pour les assureurs
L'annonce d'une probable diminution du taux de rémunération du Livret A n'est une bonne nouvelle pour personne, sauf peut-être pour les organismes de financement du logement social, qui pourraient profiter d'une baisse des conditions de prêts qui leur sont accordés, soit une "économie de financement évaluée à 900 millions d'euros", selon La Tribune du 29 octobre. Les autres grands gagnants pourraient bien être les assureurs, qui voient depuis le début de l'année les épargnants se détourner de leurs contrats d'assurance-vie. Il est vrai qu'à 4% net, le Livret A est souvent plus rémunérateur que l'assurance-vie.

Mais c'est certainement pour les futurs distributeurs du Livret A que la pilule sera la plus difficile à avaler. Bien sûr, le taux va baisser pour tout le monde, mais eux, n'auront effectivement qu'un mois pour en profiter, du 1er janvier au 1er février 2009, quand dans le même temps les réseaux historiques battent tous les records de collecte depuis le 1er août 2008, date du relèvement à 4% du taux de rendement net. Rappelons qu'un même individu ne peut posséder qu'un seul Livret A. S'il vaut actuellement profiter d'une rémunération sans risque de 4% net, il ne peut actuellement le faire qu'auprès de La Poste, des Caisses d'Epargne ou du Crédit Mutuel (Livret Bleu)...

Source: http://www.lesechos.fr/patrimoine/banque/300311226-livret-a---la-remuneration-pourrait-tomber-a-moins-de-3--en-fevrier.htm

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Message  Mikael Mar 25 Nov - 12:40

Axa abaisse sa prévision de résultat opérationnel 2008

PARIS (Reuters) - Confronté à la chute des marchés, Axa a abaissé sa prévision de résultat opérationnel 2008 et déclaré que ses objectifs financiers de long terme n'étaient plus d'actualité.

Le groupe d'assurance, qui tient ce matin une conférence destinée aux analystes et aux investisseurs, a indiqué dans un communiqué qu'il tablait désormais sur un résultat opérationnel compris entre 3,6 et 4,0 milliards d'euros cette année.

Lors de la présentation de ses résultats semestriels, en août dernier, il avait dit tabler sur un résultat opérationnel stable en 2008 par rapport aux 4,9 milliards enregistrés en 2007, à condition toutefois que les marchés financiers se stabilisent.

Cette annonce a fait plonger le titre en Bourse. Après avoir été réservé à la baisse en ouverture, il cède 14,6% à 11,47 euros à la Bourse de Paris vers 09h54.

Le groupe a déclaré que la chute des marchés rendait "de plus en plus obsolètes" les hypothèses qui sous-tendaient son plan stratégique de long terme 2004-2012, pour lequel Axa s'était fixé pour objectif de doubler son chiffre d'affaires et de tripler son résultat opérationnel par action.

Axa a précisé que sa prévision de résultat pour 2008 tenait compte de la baisse des commissions sur actifs (entre -0,4 et -0,3 milliard d'euros), des coûts non récurrents liés à la couverture des produits "variable annuities" (entre -0,6 et -0,5 milliard d'euros), ainsi que de l'ajustement des frais d'acquisitions reportés (entre -0,3 et -0,2 milliard d'euros).

Pour protéger sa rentabilité, le groupe d'assurance entend mettre l'accent sur la gestion des risques, notamment sur la couverture des produits de "variable annuities" aux Etats-Unis et sur la maîtrise de ses coûts, plus particulièrement en gestion d'actifs et en assurance vie.

Axa souligne néanmoins que son bilan reste solide avec une marge de solvabilité d'environ 135% (ratio Solvabilité 1 à fin octobre 2008) lui donnant "la capacité d'absorber d'autres chocs de marchés".


Source: http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?&news=6125066

Si l'on met la partie sur les variables annuities de cet article en perspective avec l'article ci-dessus traitant du même sujet, où il est dit " AXA a tiré le premier et a collecté plus de 500 millions d'euros depuis le lancement de sa gamme", on s'aperçoit que ce type de produit en période de marché baissier coute pour l'instant ("entre -0,6 et -0,5 milliard d'euros") plus que ce qu'il ne rapporte...

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News financières Empty Crédits : réforme annoncée de l'assurance emprunteur

Message  Mikael Mar 25 Nov - 15:14

Le ministre de l'Economie et des Finances, Christine Lagarde, a dévoilé ce matin la réforme de l'assurance emprunteur en matière de crédit immobilier et de crédit à la consommation. Son objectif : améliorer l'information au consommateur et lui permettre de comparer les offres.
Après plusieurs discussions entamées début 2008 avec les représentants de la banque (Fédération bancaire française, Comité consultatif du secteur financier...), de l'assurance et des associations de consommateurs, trois grandes innovations vont voir le jour :

- Pour les crédits immobiliers, le consommateur pourra choisir librement son assurance emprunteur. Les banques sont en effet autorisées à imposer au consommateur d'adhérer au contrat d'assurance qu'elles commercialisent. C'est la seule exception à l'interdiction de la vente liée consacrée dans le code de la consommation ! La réforme met donc fin à cette dérogation. Christine Lagarde promet une mise en oeuvre au 1er janvier 2010.

- Toujours pour les crédits immobiliers, l'emprunteur se verra désormais remettre une nouvelle fiche de conseil et d'information à l'occasion de la souscription de son emprunt. Ce document lui permettra de mieux comprendre la teneur de l'assurance emprunteur : les risques couverts, à quelle hauteur, les garanties proposées, etc. Une fiche "assez claire pour être comprise même par des non familiers du langage assurentiel", a détaillé Christine Lagarde.

- Enfin, en matière de crédit à la consommation, le coût de l'assurance emprunteur sera exprimé en euros par mois.
Ces deux dernières dispositions entreront en vigueur "au plus tard à la fin du premier semestre 2009".

Source: http://www.boursorama.com/patrimoine/information/detail-actualite.phtml?&news=6125987

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Message  Mikael Mer 26 Nov - 11:33

2009, l'épreuve de vérité pour les assureurs

Jusqu'ici, les assureurs ont surtout été touchés par la crise financière, qui fait fondre leurs plus-values latentes et entame leurs fonds propres. Ils devront faire face l'an prochain à des conditions opérationnelles plus délicates.
Fin d'année délicate en perspective pour les assureurs. Les résultats présentés ces dernières semaines ne laissent rien augurer de bon. Allianz ou Aegon sont tombés dans le rouge (avec des pertes respectives de 2 milliards d'euros et 329 millions d'euros). Generali ou Zurich Financial Services ont affiché un fort recul du bénéfice net sur les neuf premiers mois de l'année par rapport à l'année dernière (- 32 % et - 29,4 % respectivement). Swiss Life a d'ores et déjà annoncé des pertes pour l'exercice tandis qu'AXA a fait une croix sur ses objectifs pour 2008 (lire ci-dessus).

Couvertures massives
Les assureurs ont été rattrapés par la crise financière. Selon les calculs de Bloomberg, ils ont dû passer 143 milliards de dollars de dépréciations d'actifs depuis le début de l'année. Dans le même temps, ils ont levé 90 milliards de dollars. Contrairement aux banquiers, ils n'ont pas encore obtenu d'assouplissements comptables leur permettant de s'affranchir, dans certains cas, de la dictature de la « fair value ». L'utilisation des normes comptables pour les calculs de solvabilité des assureurs, en plus d'être procyclique, empêche les assureurs de jouer leur rôle d'investisseur de long terme. En clair, au lieu de profiter de la baisse des marchés pour racheter des actions, les assureurs se sont massivement couverts...

Mais le test de vérité sera 2009, prévient un professionnel. Car les assureurs commenceront l'année plus pauvres qu'ils n'ont abordé 2008 : leurs plus-values latentes ont fondu et leurs fonds propres, qui avaient en moyenne reculé de 15 % entre le 1er janvier et le 30 juin 2008, continuent leur repli. L'exercice prochain promet en outre d'être marqué par des conditions opérationnelles beaucoup plus compliquées, sur fond de récession. Au total, les assureurs pourraient, dit-on, mettre trois ans avant de retrouver leurs résultats record de 2007.

Paradoxalement, les plus vertueux aujourd'hui pourraient ne pas récolter demain les fruits de leur prudence. Evoquant le soutien apporté par les Etats à certains bancassureurs européens en difficulté (ING, Aegon, Royal Bank of Scotland, Ethias, KBC ou encore Dexia), Henri de Castries, le président du directoire d'AXA, martelait hier que ces systèmes de sauvetage « ne doivent pas conduire à créer des avantages compétitifs indus ». Inutile de dire que les groupes qui n'ont pas fait appel aux plans publics de soutien pour renforcer leurs fonds propres seront très regardants sur le coût des fonds mis à disposition des acteurs en difficulté par les gouvernements et aux conditions de leur usage. « On ne veut pas voir de banques bénéficier des fonds quasi gratuits et utiliser ces fonds pour nous prendre des clients ou acquérir des affaires dans des conditions avantageuses », poursuit Henri de Castries. Selon les estimations d'AXA, environ de 10 % à 15 % des sociétés du secteur de l'assurance auraient ainsi bénéficié de soutiens étatiques.


Source: http://www.lesechos.fr/info/finance/4801748-2009-l-epreuve-de-verite-pour-les-assureurs.htm

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News financières Empty Les offres de « variable annuities » vont se multiplier

Message  Mikael Lun 15 Déc - 17:13

La société d’actuariat Optimind estime que les produits de « variable annuities » constitueront sans aucun doute l’offre retraite de demain Très en vogue aux Etats-Unis depuis quelques années, ces montages se développent en France depuis plusieurs mois et de nombreux projets sont en cours

Si les actuaires restent souvent dans l’ombre des compagnies d’assurances, ils se révèlent aujourd’hui plus actifs que jamais dans la conception des futurs produits d’assurance vie, retraite, santé ou prévoyance. Optimind, un cabinet d’actuariat créé en 2000, a présenté la semaine dernière les nouvelles offres actuellement dans les cartons des assureurs.

Ainsi, la plupart d’entre eux se préparent à commercialiser des solutions dites de « variable annuities », destinées à garantir aux souscripteurs un complément de retraite. Ces produits, dans leur version actuelle, sont arrivés en France il y a un an et demi par le biais de Capital Ressources d’Axa, lauréat du prix de bronze des Actifs du patrimoine (L’Agefi Actifs n°307, p. 18), et ont accéléré leur développement depuis l’été dernier avec le lancement d’Accumulator, toujours par Axa (L’Agefi Actifs n°358, p. 14), et plus récemment avec Invest4Life proposé par AGF (L’Agefi Actifs n°374, p. 17).

Un montage de produits connus. Derrière le nom intraduisible de variable annuities se cache en fait un montage constitué d’un produit pour la retraite en unités de compte - et donc sensible à l’évolution des marchés d’actions - assorti d’une ou plusieurs garanties. Optimind a ainsi listé quatre principales formes de variables annuities selon que la garantie porte sur un capital minimal touché en cas de décès, un capital minimal en cas de vie, une garantie de revenus à une date fixée ou un panachage de celles-ci (lire l'encadré).

La formule adoptée par les deux assureurs ayant récemment lancé ce type d’offre en France est constituée d’un contrat d’assurance vie assorti de retraits partiels programmés durant la vie du contrat et d’une rente viagère se déclenchant une fois le capital du contrat d’assurance vie consommé.

Une arme commerciale redoutable. Dans les prochains mois, Optimind assure que de nombreux assureurs, comme La Mondiale Partenaire, Generali ou Groupama, s’apprêtent à lancer de telles offres. Ce mouvement n’est guère étonnant étant donné le succès de ces produits outre-Atlantique. Selon Optimind, les encours des variable annuities ont progressé aux Etats-Unis de presque 15 % entre 2005 et 2006, passant de 1.187 milliards de dollars à 1.356 milliards pendant cette période.

Le discours commercial autour des variable annuities est déjà bien rodé : les offres de nouvelle génération permettent d’assurer au souscripteur un revenu complémentaire garanti pour la retraite tout en profitant de l’évolution des marchés.

D’un point de vue plus terre-à-terre, ces produits assurent à l’assureur de conserver un client pendant parfois plusieurs dizaines d’années sur des supports actions tout en permettant de rémunérer toute la chaîne de production grâce aux frais liés aux supports, aux contrats et aux garanties. Même les concepteurs de contrats diversifiés, dont la performance est aussi associée aux marchés, commencent à réfléchir au lancement de variable annuities, d’abord parfois considérés comme redondants par rapport à leur offre.


Source: http://www.agefi.fr/articles/article.aspx?id=1057146_0

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