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Etudes de marché sur l'assurance

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Etudes de marché sur l'assurance Empty Etudes de marché sur l'assurance

Message  Mikael Ven 22 Aoû - 21:08

Benchmark 2008 "Croissance & Rentabilité sur les 30 premiers groupes d’assurance en France"

Benchmark réalisé par "Facts & Figures" et publié par le journal "Les Echos"

Facts & Figures est un cabinet de conseil en stratégie et management spécialisé sur l’assurance et la protection sociale. Leur benchmark « a pour objectif d’identifier les groupes d’assurance ayant le mieux combiné croissance et rentabilité au cours de l’exercice 2006 sur le marché français et les éléments clefs de cette surperformance opérationnelle ».

Cette étude est réalisée à deux niveaux :
- au niveau produit (dommage, santé/prévoyance, épargne et retraite collective)
- et au niveau cible marketing (particuliers, professionnels et entreprises)

Ci-dessous quelques résultats tirés de cette étude :

Marché « Dommages de particulier » :
- La distribution des produits via Internet (qui par sa simplicité joue essentiellement sur la dimension tarif) peine à se concrétiser car les MSI proposent déjà des tarifs très bas.
- Les bancassureurs gagnent des parts de marché en transposant avec succès le modèle qu’ils ont appliqué dans l’assurance vie.

Marché « Santé et prévoyance de particuliers » :
- Les bancassureurs captent l’essentiel d’un marché en forte croissance (à l’exception de la santé individuelle où les assureurs traditionnels sont fortement implantés pour des raisons historiques).
- « C’est sur ce marché que la vente d’assurance par Internet connaît ses meilleurs succès en France ».

Marché « Epargne de particulier » :
- L’assureur Generali se distingue en termes de croissance et de rentabilité.
- Les bancassureurs, aidés par les transferts Fourgous et la réforme de la fiscalité des PEL (Plans Epargne Logement) et CEL (Compte Epargne Logement) dominent le marché.
- La distribution des produits d’assurance via les partenariats a le niveau de performance le plus élevé. Les autres modes de distributions traditionnelles (courtiers, agents, salariés commerciaux…) tendent à s’essouffler.

Marché « Dommage de professionnels et d’entreprises » :
- La croissance de ce secteur est positivement corrélée à celle du marché de l’immobilier en France qui s’est bien porté jusqu’à présent.
- Ce marché reste dominé par les assureurs traditionnels (à l’exception du Crédit Agricole et des Banques Populaires qui se distinguent des autres bancassureurs).

Marché « Santé et prévoyance collectives » :
- « Après des années consécutives de hausse entre 2001 et 2005, due principalement à la dérive des arrêts de travail d’une part et au déremboursement des frais de soin d’autres part, le marché de la santé/prévoyance collectives est reparti dans une guerre tarifaire depuis 2006 ».
- Les bancassureurs tendent à s’imposer. Cependant des groupes comme AXA ou CNP restent numéro 1 sur leur marché respectif (santé/prévoyance pour le premier et assurance emprunteur pour le second).

Marché « Retraite collective » :
- Les grands groupes traditionnels restent les leaders sur ce marché.
- Les cinq premiers assureurs (AXA, CNP, La Mondiale/AG2R, AGF, Groupama) détiennent 67% des parts de ce marché.

Vous pouvez retrouver l’intégralité de cette étude à l’adresse internet suivante : http://www.lesechos.fr/medias/2008/0425//300260222.pdf

Mikael
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Etudes de marché sur l'assurance Empty Re: Etudes de marché sur l'assurance

Message  Mikael Mer 17 Juin - 21:41

Benchmark 2008 Croissance x Rentabilitédes 30 premiers groupes d’assurance en France
Réalisé par le cabinet Facts & Figures

Ci-dessous quelques résultats (sur deux marchés) extraits de cette étude :

Dommage de particulier

La diminution significative de la fréquence des sinistres automobiles depuis 2003 a tiré le S/C des dommages de particuliers à la baisse. La moindre croissance du marché s’explique par la guerre tarifaire à laquelle se livrent les principaux opérateurs du marché. La matière assurable continue à se développer au rythme du PIB.

Le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel surperforment les dommages de particuliers en termes de croissance,tout en dégageant un niveau de rentabilité conforme à la moyenne du marché. Plusieurs mutuelles sans intermédiaires montrent des signes de fatigue face au caractère industriel de l’attaque des bancassureurs.

Axa est sur un rythme de conquête de part de marché homogène avec celui des Mmaen dommages de particuliers. Quant aux Agf, la fonte de leur part de marché requiert des réponses adaptées afin d’éviter une fragilisation du réseau d’agents généraux sur un marché-clé pour eux.

En 2006, les bancassureurs (Crédit Agricole, Crédit Mutuel, Caisses d’Epargne) ont trusté3 places parmi les 5 premières sur le podium de la croissance nette d’activité en dommagesde particuliers. Les deux autres groupes qui performent sont Axa et Covéa.

À la différence d’autres pays européens, la France ne connaît pas de montée en puissance d’Internet dans la distribution d’assurance en dommages de particuliers. La forte compétitivité tarifaire des MSI limite la capacité d’entrée d’un modèle Internet jouant sur la dimension tarif.

Epargne de particulier

L’activité de l’épargne vie individuelle a été dopée en 2006 par la comptabilisation réaliséepar certains groupes des transferts Fourgousen tant que chiffre d’affaires.D’où un moindre rythme de croissance des encours que du chiffre d’affaires en 2006.

En 2006, les bancassureurs ont trusté les 5 premières places sur le podium de la croissance des encours en épargne de particuliers. Plusieurs groupes qui ont réalisé des volumes importants de transferts Fourgousn’ont fait que recycler des encours en portefeuille.

Les groupes traditionnels (Agf, Generali, La Mondiale, Axa) ont orienté davantage l’épargnede leurs clients sur des unités de compte que les bancassureurs. Ce ratio reflète une politique plus prudente par rapport aux unités de compte de certains groupes bancaires.

Les partenariats (BtoBtoBtoC) et les CGPI (BtoBtoC) constituent le mode de distributionsurperformant tous les autres depuis plusieurs années en épargne de particuliers,dans un contexte de fort développement de l’épargne patrimoniale et de la gestion privée.

Ce benchmark 2008 est disponible dans son intégralité à l'adresse internet suivante: http://www.lesechos.fr/medias/2008/0425//300260222.pdf

Le benchmark 2009 est disponible à l'adresse suivante: http://www.lesechos.fr/medias/2009/0402/300340280.pdf

Mikael
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Etudes de marché sur l'assurance Empty Baromètre de l’Epargne vie 2011

Message  testeur Sam 26 Mar - 19:40

Facts & Figures dissèque le marché de l'épargne vie

Le cabinet de conseil en stratégie et en management, Facts & Figures, a publié, le vendredi 11 mars, la deuxième édition de son baromètre de l’Epargne vie. S’appuyant sur des données directement ou indirectement publiques, mais aussi sur ses propres estimation établies, comme le souligne son président Cyrille Chartier-Kastler, « en croisant le maximum de sources d’informations possibles et en gardant leur traçabilité », l’étude livre sa vision prospective de l’assurance vie.

Trois segments à l’épargne vie.
Comme en 2010, le cabinet définit sa propre segmentation du marché entre l’épargne standard, l’épargne patrimoniale et l’épargne gestion privée.
L’épargne vie standard s’adresse principalement à une clientèle ayant peu (ou pas) de patrimoine et des revenus faibles ou moyens. Elle est portée par tous les modes de distribution, avec une prédominance de la bancassurance et une montée en puissance des filiales de mutuelles sans intermédiaires. Elle propose des produits simples avec un faible nombre d’unités de compte (UC) accessibles, des options financières basiques et une volonté de sécurisation de l’épargne. C’est une épargne essentiellement en euros, dont les encours par contrats sont habituellement inférieurs à 40.000 euros.
L’épargne vie patrimoniale vise une clientèle disposant d’un patrimoine déjà constitué ou de revenus permettant d’en constituer un (il s’agit de la clientèle dite à potentiel). Les produits proposés comportent un grand nombre d’UC, accessibles en architecture ouverte, avec un nombre important de sociétés de gestion.
La distribution s’effectue essentiellement au travers des réseaux bancaires (et de leurs CGP), des CGPI, de certains réseaux salariés vie et de « pure players » internet.
L’épargne vie gestion privée concerne une clientèle aisée ou très aisée, disposant d’un niveau très élevé de revenus et/ou d’un patrimoine significatif déjà constitué, privé et/ou professionnel. Le « ticket d’entrée » de la gestion privée en assurance vie est élevé, souvent supérieur à 100.000 euros. La distribution est dominée par la banque privée, la gestion de fortune (filiales de banque et sociétés indépendantes) et certaines sociétés de gestion d’actifs. Ce segment donne accès à la gestion sous mandat. Pour les patrimoines les plus importants, l’investisseur peut accéder à un fonds dédié (« titres vifs »).

L’assurance vie devient un produit de riches.
Sur les bases de cette segmentation, l'un des premiers enseignements à tirer, notamment dans le cadre des réflexions sur la fiscalité de l’épargne, est que moins de 9 % des ménages français représentent 54 % de la collecte et près de 52 % des encours (pp. 8 et 9 de l’étude).
Selon le cabinet, la croissance de l’épargne gestion privée va connaître une passe difficile à la suite de la réglementation rendant moins attractifs les taux de rendement garantis sur les fonds en euros.

Les réseaux captifs ne sont pas les plus mauvais sur les UC.
L’étude montre aussi que, mise à part pour les mutuelles sans intermédiaires, les parts respectives des différents réseaux sur les trois segments sont assez proches.
La bancassurance, correspondant dans l’environnement Facts & Figures à la vente viales réseaux bancaires des contrats de leurs sociétés captives, est passée sous la barre des 50 % en épargne individuelle. Les captives de bancassurance des groupes bancaires ne récoltent selon les cas que 50 à 80 % des flux de collecte d’épargne vie individuelle en provenance des structures de gestion privée de leur groupe d’appartenance. Une tendance à la perte de l’épargne patrimoniale maison se dessine dans la bancassurance, note Facts & Figures, dans un environnement où Bale III et Solvabilité II pourrait favoriser les banques à orienter leur collecte sur l’épargne monétaire plutôt que sur l’assurance vie. Certains groupes n’auront peut-être pas envie de renforcer les fonds propres de leur captive d’assurance.
Autre enseignement intéressant, ce sont les réseaux salariés et les réseaux d’agents généraux qui on capté les plus forts taux d’UC dans leur collecte d’épargne individuelle en 2009. Pour les compagnies, les réseaux propriétaires sont un atout (p. 14).
Dernier point qui fera réfléchir les acteurs, les données montrent qu’il existe une corrélation entre le rythme de croissance de la collecte en épargne individuelle et le taux d’UC. Plus les groupes font de la croissance, moins ils tiennent la part d’UC dans leur collecte (p. 20).
http://www.agefi.fr/articles/Facts-Figures-disseque-marche-lepargne-vie-1172393.html

L'étude : http://www.agefi.fr/documents/11/5T384Z9L_EtudeFacts&Figures.pdf


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