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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat

Message  Mikael Mer 20 Aoû - 15:35

Etude du cabinet de recrutement Robert Half

Mutations des professions de l’assurance

Une étude du cabinet de recrutement Robert Half illustre les mutations actuelles des professions du monde de l’assurance. Le site efinancialcarrers zoom sur quatre de ces métiers :

"Assurance : Les professionnels n’ont plus à rougir de leurs salaires.

Le secteur connaît de profondes transformations, impactant métiers et salaires, dont l’écart avec d’autres secteurs se resserre. Du moins pour les métiers phares…

1) Actuaire : l’incontournable

Responsable de la rentabilité des gammes de produits, il prend en charge notamment la mise à jour des données, réalise les projections pour les nouveaux produits, construit le portefeuille et la tarification. Ces compétences sont rares, à l’image du nombre d’écoles qui proposent des formations dédiées (moins d’une dizaine). Or elles sont indispensables au pilotage des compagnies d’assurances. La phrase « il n’y a pas d’assurance sans actuaire », de mise dans le secteur, est d’autant plus vrai aujourd’hui que les nouvelles normes et le contrôle se multiplient. Conséquence ? « le salaire d’un actuaire, qui débute autour de 40K€, peut très vite exploser ! », constate Sidonie Couture, consultante chez Robert Half pour le secteur Assurance.

Salaires fixe brut annuel 3 à 5 ans : 45.000 - 70.000 € 7 à 10 ans : 70.000 - 100.000 € (+bonus de 11.000 à 34.000 €)

2) Chargé de clientèle vie (retraite & prévoyance collectives) : le métier qui monte

Responsable d’un portefeuille d’entreprises, il est chargé d’apporter des solutions d’assurance pour les salariés (prévoyance, retraite complémentaire, épargne salariale…) en collaboration notamment avec les RH et les syndicats. Ceci exige, outre des compétences techniques, de réelles qualités relationnelles. « La société française est désormais mûre pour faire face à ces problématiques. Ce métier connaît une demande croissante », analyse Sidonie Couture.

Salaires fixe brut annuel 3 à 5 ans : 45.000 - 80.000 € (+ bonus de 5.000 à 15.000 €) 8 à 10 ans : 80.000 - 120.000 € (+ bonus de 5.000 à 35.000 €)

3) Directeur service clients : une fonction de plus en plus valorisée

Il a la responsabilité d’une plate-forme de commerciaux (30 à 100 personnes) opérant par téléphone auprès des clients. Ainsi, il a une bonne connaissance du portefeuille clients et doit présenter d’excellentes aptitudes managériales, organisationnelles voire juridiques. « Cette fonction est relativement récente, accompagnant la transformation des ‘call centres’, désormais plus tournés vers les services et le conseil », relève Sidonie Couture.

Salaire fixe brut annuel 10 ans : 80.000 - 130.000 €* * Un variable ainsi que d’une voiture de fonction peuvent être alloués.

4) Souscripteur risques d’entreprise : le choc du renouvellement des générations

Il définit les modalités de souscription d’un contrat (tarification, mise en place des garanties, acceptation ou non des risques). Issu d’une grande école de l’assurance (CNPP, ENASE, ADIAP), ou d’une formation juridique ou encore ingénieure, ce professionnel doit bien maîtriser les caractéristiques de son secteur. « Les assureurs n’ont que peu anticipé le manque de compétences pour cette fonction de middle-management, accentué aujourd’hui par l’effet ‘pyramide des âges’ », remarque Sidonie Couture.

Salaire fixe brut annuel* 5 à 7 ans : 58.000 - 85.000 € Plus de 7 ans : 75.000 -95.000 € *Selon la formation, la nature des risques, la taille des comptes. Il peut, par ailleurs, percevoir un variable ou se voir allouer un véhicule de fonction
.""

Cf. détail sur :

http://actu.revue-banque.efinancialcareers.fr/ITEM_FR/newsItemId-10984


Dernière édition par Mikael le Mar 30 Déc - 23:24, édité 2 fois

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Salaires des actuaires en Angleterre

Message  Mikael Mer 20 Aoû - 15:47

Résultat d’une étude faite en 2006

Nous présentons ci-dessous les résultats d’une étude (publiée par "Remuneration Economics in association with The Actuarial Profession 51 Portland Road, Kingston upon Thames, Surrey KT1 2SH"), datant de 2006, portant sur les salaires des actuaires en Angleterre.

Responsibility level / Salary

Chief Actuary/Senior Partner / £156,000
Senior Function Head/Practice Director / £136,800
Function Head/Practice Head / £108,450
Department Manager/Managing Consultant / £81,800
Section Manager/Senior Consultant / £66,000
Section Leader/Consultant / £58,500
Senior Actuary/Junior Consultant / £48,072
Actuary / £42,500
Student Actuary / £30,500

Source :
http://www.actuaries.org.uk/

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Re: Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat

Message  Mikael Mer 20 Aoû - 16:08

Michel Lapparra (Directeur général, Towers Perrin Tillinghast) compare dans une étude, qui date de septembre 2006, les actuaires français aux actuaires britanniques.
Comme vous pourrez le constater après la lecture de son étude, un des points marquants est le faible nombre d’actuaires français diplômés travaillant à l’international.

Suivant les statistiques de l’IA, il y a 2 596 actuaires diplômés (décembre 2007) :

Europe : 2 513 actuaires
Dont : 2 266 en France
Dont : 98 en Grande Bretagne (89 à Londres)
Dont : 65 en Suisse
Dont : 30 au Luxembourg
Dont : 17 en Allemagne

Amérique : 48 actuaires
Dont : 25 aux USA (13 à NY)
Dont : 15 au Canada

Asie : 20 actuaires
Dont :12 au Japon (9 à Tokyo)
Dont : 2 en Chine

Afrique : 12 actuaires

Australie : 3 actuaires

On constate donc qu’actuellement : 87% des actuaires IA travaillent en France. Cependant une tendance à l’internationalisation semble se dessiner puisqu’ils étaient 95%, à travailler en France, en septembre 2006.

Ci-dessous l’étude de Michel Lapparra (septembre 2006) :

« La comparaison entre actuaires britanniques et actuaires français est difficile tant ils se ressemblent et tant ils sont différents.

Les actuaires français se sont regroupés au sein de la même association, l’Institut des Actuaires (IA), depuis presque 5 ans maintenant, tandis que les actuaires britanniques ont conservé deux associations « Institute of Actuaries » et « Faculty of Actuaries ». Les membres de la « Faculty of Actuaries » qui est basée en Écosse sont employés essentiellement dans ce pays alors que ceux de l’« Institute of Actuaries » travaillent dans le reste du Royaume-Uni et à l’international.

Si l’on compte les étudiants qui ne vont pas forcément tous devenir actuaires, la profession actuarielle au Royaume-Uni dénombre 16 850 membres dont 7 774 étudiants, 8 538 membres qualifiés ou associés et 538 membres correspondants ou membres d’honneur. L’Institut des Actuaires quant à lui compte environ 2 500 membres qualifiés ou associés, 28 agrégés et 52 membres d’honneur, nombre sensiblement plus faible que les Britanniques - en revanche, les étudiants en actuariat ne sont pas inclus dans ces chiffres.

La démographie des deux mouvements est galopante : plus de la moitié des membres ont moins de 10 ans d’ancienneté.

Le rayonnement international de chacun des mouvements apparaît fort différent. Le mouvement actuariel britannique, sans doute un héritage de l’Empire, comporte 40 % de son effectif travaillant à l’international dont une grande majorité en dehors de l’Europe. En France, 95 % des actuaires travaillent dans leur pays d’origine.

Pour ce qui concerne la gouvernance des deux associations d’actuaires britanniques, un comité commun assure les fonctions opérationnelles - le « Faculty and Institute Management Committee » (FIMC). Il inventorie 18 membres, 12 de « Institute of Actuaries », 6 de la « Faculty of Actuaries », et la fonction de la présidence s’exerce en alternance. Toutefois, les présidents des deux associations sont membres de droit du FIMC.

Sous l’égide du FIMC, les différentes sections traitent des problèmes spécifiques de la profession : l’assurance vie, les fonds de pension, l’assurance non-vie, la finance, les investissements et le risk management, la politique sociale, les standards professionnels, la formation initiale et la formation continue, la gestion financière des deux associations et les sujets d’ordres généraux. Depuis mai 2006, un nouveau comité a été créé : « the Board for Actuarial Standards » (BAS). Ce nouveau comité, très important - qui n’est pas constitué uniquement d’actuaires et est un corps indépendant - fixe les règles professionnelles et le code d’éthique que s’engagent à respecter tous les membres des deux associations.

Le système éducatif britannique diffère sensiblement de celui que nous avons en France. En effet, le FIMC prend en charge dans une large mesure la partie formation des futurs membres dont les programmes d’enseignement se décomposent en quatre grands chapitres :

• Core technical stage (mathématiques financières et reporting financier, mathématiques, statistiques, probabilités, modélisation, économie financière et initiation au monde des affaires) ;

• Core application stage (modélisation et communication) ;

• Specialist technical stage (santé et dépendance, vie, non-vie, fonds de pension, finance et investissement niveaux 1 et 2 - il à noter que le sous-module fonds de pension représente la moitié de ce chapitre) ;

• Specialist application stage (communication financière, maladie et dépendance, vie, non-vie, fonds de pension, finance et investissement).

Les candidats à la formation d’actuaire sont issus des universités britanniques et recrutés de niveau Bac +3 (Bsc). Chacun de ces modules est sanctionné par des examens écrits et oraux.

Tous les candidats sont tenus de se soumettre, sauf exemption particulière, aux examens se référant aux deux premiers stades. Ils peuvent ainsi devenir membres associés. Pour être membre qualifié, il est nécessaire d’accéder en plus à deux des spécialités mentionnées ci-dessus. Les examens passés, dans chacune de leurs spécialités professionnelles, les membres associés ou qualifiés devront suivre une formation continue chaque année et, tous les dix ans, assister à une journée sur les standards professionnels.

La différence fondamentale avec le système français réside dans le fait que l’IA délègue la totalité de la formation initiale des futurs membres aux établissements agréés. (…)

Au terme de leur cursus universitaire indépendant de l’IA, avec des programmes voisins des Britanniques, la totalité des étudiants, quelle que soit leur origine, sont tenus de préparer après un stage de six mois en entreprise une thèse soutenue devant un jury commun composé de membres des formations et de membres du jury de l’IA. À l’issue de cette soutenance, ils deviennent membres associés de l’IA et, au bout de trois ans, si leur intégration dans l’entreprise donne satisfaction, ils deviennent membres qualifiés.

La gouvernance de l’IA est centrée sur un conseil d’administration comportant vingt membres élus par l’assemblée générale et par quatre commissions statutaires élues elles aussi (la commission scientifique, la commission de qualification, la commission de déontologie, la commission d’agrément), complété par deux comités eux aussi élus (le comité des sages et le comité d’audit). De plus, les liens avec la profession sont assurés par huit départements - accréditation, carrière, communication, doctrine actuarielle, formation, international, perfectionnement, recherche et développement - ainsi que par douze commissions techniques - actif/passif, banque et finance, comptable, non-vie, IAS 19, indices de référence de marché, modélisation, réassurance, retraite, santé, solvabilité, tables de mortalité.

D’une manière générale, la formation des actuaires britanniques est plus pratique que conceptuelle. La très grande majorité d’entre eux, dont un contingent important à l’étranger, sont très impliqués dans la vie quotidienne des affaires et ne sont pas, comme en France, plus spécialisés dans des domaines techniques tels que le reporting financier, la souscription, la tarification des produits et la modélisation. Il apparaît clairement, d’après les chiffres cités ci-dessus, que le mouvement actuariel britannique est tourné vers l’international, le marché de l’assurance britannique pour ne prendre qu’un exemple étant très différent du marché français. En effet, traditionnellement, les grands groupes d’assurance vie et non-vie réalisaient une partie significative, au moins un tiers de leur chiffre d’affaires, en dehors du Royaume-Uni. De plus, la place de Londres est encore un centre mondial important de l’assurance directe et de la réassurance, de par la présence des Lloyds et du « London Market ». L’assurance française, quant à elle, est essentiellement centrée sur la distribution de produits au plan national à l’exception de trois ou quatre groupes à vocation internationale, mais avec une particularité intéressante qui est la bancassurance, représentant les deux tiers des produits d’épargne. Par ailleurs, notamment en assurance vie, le système de retraite de l’État britannique étant traditionnellement peu généreux, l’assurance retraite s’est considérablement développée depuis de nombreuses années sous forme de fonds de pension qui emploient un tiers des effectifs des actuaires au Royaume-Uni avec une problématique très particulière que constitue la gestion des actifs et des passifs à long terme. En France, l’engouement pour l’assurance vie, placement favori des Français aujourd’hui, ne s’est développé que depuis une dizaine d’années. D’une manière générale, beaucoup d’actuaires britanniques sont impliqués dans les affaires (souscription, négociation) tandis que les actuaires français pour une grande majorité, surtout parmi les plus jeunes générations, ont des rôles techniques. Enfin, les rapports des actuaires britanniques avec l’autorité de contrôle sont codifiés. En effet, les présidents des grands groupes d’assurances britanniques désignent l’« appointed actuary » qui certifie le provisionnement et est souvent responsable des questions de solvabilité. Il est l’interlocuteur privilégié de l’autorité de contrôle (FSA) tandis que ce rôle et cette responsabilité ne sont pas aujourd’hui reconnus en France vis-à-vis de l’Acam (Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles). Dans le domaine financier, traditionnellement, la place de Londres a été beaucoup plus significative que celle de Paris et, assez curieusement, le nombre d’actuaires impliqués dans la finance au Royaume-Uni est assez faible (de l’ordre de 10 % des effectifs), alors qu’en France ce nombre est doublé.

En conclusion, les actuaires français ont une formation plus théorique que les actuaires britanniques et certains sont très appréciés des grandes banques d’affaires anglo-saxonnes. Les actuaires d’outre-Manche bénéficient d’une très grande reconnaissance dans l’assurance et la finance au Royaume-Uni ; ils ont traditionnellement une place plus importante dans l’économie qu’en France. Cependant, depuis l’unification des associations françaises en une seule association, la notoriété des actuaires a énormément progressé durant ces dernières années en France. »

L’intégralité de cette comparaison se situe sur le site de la FFSA, à l’adresse mail suivante : http://www.ffsa.fr/webffsa/risques.nsf/b724c3eb326a8defc12572290050915b/1900fa596237fdb1c125723d004c73f9/$FILE/Risques_067_0010.htm

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Etude sur les salaires des actuaires US (de DW Simpson)

Message  Mikael Mer 20 Aoû - 18:54

Etude sur les salaires de DW Simpson

NB.: cette etude est basee sur le systeme americain

Adresse internet pour y acceder: http://www.dwsimpson.com/salary.html


Dernière édition par Mikael le Mar 30 Déc - 23:23, édité 1 fois

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Les actuaires profitent de la pression sur les salaires

Message  Mikael Mer 3 Sep - 2:02

Par Julia Lemarchand

Les assureurs font preuve d’une certaine résistance face à la crise financière (Les Échos). Et les actuaires – pierre angulaire du secteur – continuent d’être sollicités par les recruteurs. « Nous nous attendions à un retournement ou tout au moins à un fléchissement de la demande de nos clients, il n’en est rien. Surtout, la pénurie des compétences demeure », constate Charles Ancelin, responsable du département Assurances chez Michael Page.

Si le nombre de formations augmente, l’institut des actuaires continue de ne reconnaître que 10 filières de formation. Il n’est donc pas étonnant que la chasse des profils expérimentés, qui amène généralement à contacter une cinquantaine de professionnels, met fréquemment six mois à aboutir.

Les profils seniors se payent la part du lion

Pour Sidonie Couture, senior manager de Robert Half Banque & Assurance, c’est bien la « rareté [qui] explique l’inflation des salaires que connaît cette profession ». Selon une étude récente du cabinet, le salaire fixe moyen s’échelonne en 2008 entre 40 000 et 70 000 € pour un professionnel avec 3 à 5 ans d’expérience ; et de 70 000 à 120 000 € (plus un variable compris entre 11 000 et 34 000 €) pour les experts dotés de 7 à 10 ans d’expérience.

Les cabinets de conseil continuent d’être les plus rémunérateurs en comparaison avec les compagnies d’assurance et surtout loin devant les mutuelles et instituts de prévoyance. Pour le cabinet Michael Page, les salaires fixes ont globalement augmenté de 10 % en trois ans, sans oublier une part variable en hausse. Sans surprise, les profils seniors se payent la part du lion, avec fréquemment un bond de 15 % de leur salaire fixe lorsqu’ils changent de poste.

Et cette tendance n’est pas prête de fléchir si l’on considère notamment la demande croissante des cabinets d’actuariat, dont le nombre continue d’augmenter, et l’appétit grandissant des filiales assurance des banques.


Source: http://actu.efinancialcareers.fr/newsandviews_item/newsItemId-14750

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Carrière nomade vs carrière sédentaire: le cas des cadres à Haut Potentiel

Message  Mikael Jeu 11 Sep - 18:17

Introduction du document:

"De nombreux « DRH » et certains auteurs en management,
nous invitent depuis une dizaine d’années à abandonner
toute idée de carrière « classique ». Exit les promotions internes
et l’établissement d’une relation à long terme entre cadre et employeur ;
nous serions rentrés dans l’ère du nomadisme, de l’employabilité
et de l’autogestion de son projet professionnel. À bien observer
le cas des cadres à haut potentiel dans les grandes entreprises,
on est tenté de croire que l’on a écarté un peu vite un modèle de carrière
qui sert pourtant à produire les dirigeants de demain
"

L'intégralité de cette étude originale se situe à l'adresse suivante: http://www.annales.org/gc/2001/gc06-2001/falcoz04-17.pdf

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Enquête internationale de Robert Half sur le palmarès 2008 des outils de recrutement

Message  Mikael Dim 5 Oct - 18:25

ZOOM - Quand les responsables français recrutent :

Tendance à la hausse
- 73% exploitent les candidatures spontanées qu’ils ont reçues
- 47% publient leurs offres d’emplois sur les sites d’emploi spécialisés
- 46% font paraître leurs annonces dans la presse écrite spécialisée
- 45% publient leurs offres d’emplois sur les sites d’emploi généralistes
- 43% font paraître leurs annonces dans la presse écrite quotidienne
- 40% recourent à un cabinet de recrutement ou une agence d’intérim.

Tendance à la baisse
- 71% ne participent pas aux salons de recrutement ou aux bourses à l’emploi sur les campus
- 82% n’utilisent pas les CV thèques des sites d’emploi
- 86% délaissent les outils en ligne de ciblage (sites d’emploi permettant de présélectionner des candidats potentiels
en fonction du poste à pourvoir)
- 87% ne réalisent pas de podcasts pour recruter via le site de l’entreprise
- 94% ignorent les réseaux « traditionnels »
- 95% n’entretiennent pas de présence sur les sites de socialisation ni ne recourent aux blogs professionnels.

Pour retrouver leur étude, cf.: http://www.roberthalf.fr/EMEA/France/Press%20Releases/Documents/RH/RH_PR_080912.pdf

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Profil statistique et prospectif des métiers de la Comptabilité et du Contrôle de gestion

Message  Mikael Lun 20 Oct - 22:49

"Le mardi 14 octobre 2008, l'Observatoire de l'Evolution des Métiers de l'Assurance a présenté à la Maison de l'assurance un Profil statistique et prospectif des métiers de la Comptabilité et du Contrôle de gestion.

L'actualisation de l'étude sur les métiers de la Comptabilité et du Contrôle de gestion (parue en 2001) montre des transformations profondes, en particulier pour les comptables, sous l'effet conjugué de nombreux facteurs : démographiques, juridiques et fiscaux, technologiques, économiques...

Ainsi, les éléments recueillis permettent de répondre, pour partie, à la première question qui nous était posée par les DRH du secteur, quant à leur ressenti d'une tension du marché de l'emploi. En fait, si cette tension existe bel et bien, les motifs explicatifs diffèrent sensiblement selon les familles de métiers, du fait même de la nature de leur évolution intrinsèque, mais aussi de leur (re)positionnement au sein des entreprises. Indubitablement, les "métiers du chiffre" tendent vers davantage d'expertise avec, particularité du secteur, le besoin d'une compétence supplémentaire : la réglementation spécifique de l'assurance.

Cette particularité pose d'ailleurs problème en termes de recrutement : la comptabilité dispose en effet d'une image peu dynamique, qui a du mal à attirer des jeunes, et l'assurance, notamment la connaissance de son système comptable distinct, surajoute à cette difficulté. Cet état de fait est d'autant plus dommageable que la famille comptable est vieillissante, toutes branches confondues, et qu'il existe un réel besoin de renouvellement. Ainsi, on ne compte environ que 1 000 diplômés par an dans cette spécialité, au plan national, alors que 2 000 seraient nécessaires (malgré, aussi, un cursus de formation réactualisé, qui prend en compte les nouvelles compétences attendues : anglais, relationnel, management, fiscalité, gestion financière). Nonobstant cette hausse des qualifications, les sorties importantes des papy-boomers ne sont donc que partiellement compensées numériquement.

Preuve de dynamisme, la fonction comptable vit, depuis plusieurs années maintenant, une phase de transition et de réorganisation – d'autant qu'elle doit à la fois continuer de produire les états réglementaires comptables selon les normes historiques, et consolider ces mêmes données financières en tenant compte de nouveaux principes directeurs universels (IAS/IFRS et Solvabilité II). Dans ces environnements particulièrement complexes, et sur fond de refonte des systèmes d'information, elle a en outre l'obligation d'accroître significativement la fréquence des éditions comptables et de communiquer sur celles-ci – avec pédagogie – en direction de tous les acteurs concernés, internes et externes.

Ce glissement de l'activité vers une comptabilité davantage analytique et prévisionnelle s'accompagne, et c'est un point important, d'une forte exigence de compétences relationnelles et de communication. Deux profils principaux semblent alors se cristalliser, marquant une dichotomie entre non cadres et cadres. Pour ceux-là, le déploiement des progiciels de gestion intégrés (ERP) aurait pu laisser présager une baisse importante des effectifs par l'automatisation des tâches simples, longues et fastidieuses. Dans les faits, cette mise en place – toujours en cours – s'avère très délicate à conduire et demande un travail de paramétrage et de recette volumineux, pour garantir la sécurisation des informations. Mais surtout, ce progrès technologique permet aux dirigeants et décideurs de disposer en temps réel de données financières sur la marche de l'entreprise, dans le but de guider leurs choix d'orientation stratégiques ou encore de communiquer. Aussi, cet accroissement considérable de la demande, imposé par la mondialisation et l'avènement d'une société de l'information, justifie-t-il de maintenir les effectifs non cadres en nombre idoine.

La fonction cadre, quant à elle, demande aujourd'hui davantage d'analyses et d'interprétation des données produites. En corollaire, elle sollicite aussi des compétences axées sur le relationnel, la communication, le management, dans une approche désormais systémique de l'entreprise et de son environnement. "Certes, il faut que le paquet soit plus beau, avec des couleurs, en 3D, mais il faut surtout une vision stratégique et plus politique qu'auparavant" ; métier d'expertise, décloisonné, largement plus ouvert sur l'extérieur que par le passé, ce verbatim d'un responsable comptable interviewé résume finalement assez bien cette évolution majeure, au regard des enjeux et de la responsabilité auxquels les cadres sont confrontés…

Dans l'ensemble, la nouvelle structuration des activités (normalisation, comptes, contrôle) entraîne la disparition de certaines missions traditionnelles (notamment de saisie et de production brute de l'information) au profit de spécialisations (notamment de contrôle, de communication financière) et d'une orientation vers des expertises de plus en plus pointues (fiscalistes, informaticiens, voire actuaires). Les transformations de la comptabilité rapprochent ainsi ses métiers de ceux du contrôle de gestion, du moins les profils cadres.

Rappelons à cette occasion que l'étude initiale de l'Observatoire, en 2001, avait déjà permis de mettre en évidence de nombreuses proximités, en termes de compétences, avec le contrôle de gestion. Malgré un spectre d'activités hétérogène, le contrôle de gestion se révèle être un métier relativement récent, constitué dès le départ par une population de salariés jeunes et bien formés. S'il a connu moins d'évolutions profondes au cours de ces dernières années, les bases principales du métier relèvent également de l'art comptable. Cette compétence partagée crée ainsi des passerelles qui facilitent des mobilités réciproques. Preuve de l'importance accordée à cette fonction et de la technicité demandée, 88% des salariés de cette famille possèdent un statut cadre. Dans la même logique, le contrôle de gestion requiert un haut niveau de qualification (plus de 70% des recrutés disposent d'un niveau au moins égal à Bac+5), ce qui, notamment face aux tensions du marché de l'emploi, amène les entreprise à diversifier leurs embauches en direction d'écoles de commerce, de gestion, d'ingénieurs, etc.

Activités complémentaires, au départ, il apparaît surtout que le contrôle de gestion et la comptabilité connaissent un repositionnement significatif au sein des entreprises. Bien que la finalité de ces métiers demeure dans une sphère apolitique, la financiarisation de l'assurance leur alloue, ex professo, une importance et une responsabilité de premier plan. De "simples photographes des flux financiers de l'entreprise" (comme l'exprimait un interviewé), leur mission s'étend aujourd'hui davantage vers un rôle d'acteur, lorsqu'il s'agit d'éclairer les dirigeants sur les options de gestion possibles et, surtout, sur les conséquences que ces orientations pourraient avoir au regard du respect des réglementations applicables et de la valorisation de l'entreprise. Cette dimension désormais stratégique se traduit par une reconnaissance nouvelle qui tire ces métiers vers le haut et les rapproche d'autres métiers d'expertise avec lesquels ils partagent de nombreuses proximités.

Contrôle de gestion, contrôle interne, comptabilité, audit, voire même actuariat dans une certaine mesure, l'étude a mis en évidence qu'il est pertinent de poser la question d'un regroupement possible de ces métiers, à terme, au sein d'un seul et même pôle d'activités…
"

Source: http://www.metiers-assurance.org/fichiers/main.html

Pour accéder à la synthèse de l'étude: http://www.metiers-assurance.org/fichiers/PARUS/STAT_PROS/COMPTABLES/Synthese_PROFILCOMPTABLES.pdf

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Etudes de Rémunération sur les métiers en Direction Technique 2008 - 2009 (Robert Half)

Message  Mikael Mar 9 Déc - 2:56

Robert Half a publié des guides de rémunération, avec des grilles de salaires par niveau d'expérience pour plusieurs secteurs d'activité. Vous pouvez retrouver ces guides à cette adresse internet: http://www.roberthalf.fr/portal/site/rh-fr/menuitem.a611a9986711999782335ba61314dfa0/?vgnextoid=129b40bfe7ccd110VgnVCM1000005e80fd0aRCRD&vgnextchannel=26a0851ed5159110VgnVCM1000003041fd0aRCRD

Le guide sur les secteurs Banque et Assurance se situe ici: http://www.roberthalf.fr/EMEA/France/News%20and%20Events/Documents/Etude_Rem/ETUDE_REM_BA_2008-2009.pdf

En voici quelques extraits pour les métiers se situant en Direction Technique:

Actuaire (H/F)
S'il opère sur la partie produits, il travaille sur la rentabilité des
gammes, réalise des inventaires et détermine des provisions. Il
intervient également sur le développement de nouveaux produits,
le suivi des gammes, du portefeuille, de la tarification et de la
réponse technique aux appels d'offres. Par ailleurs, il prend en
charge la mise à jour des bases de données, réalise les projections
et simulations actuarielles et les tests de rentabilité sur les produits.
Si son rôle est plus financier, il travaille sur la solvabilité et la
rentabilité des compagnies et prend en charge des projets tels
Solvency II.

Expérience| Salaire Fixe (brut annuel)| Variable
3 à 5 ans| 40.000 - 70.000 €| //
7 à 10 ans| 70.000 - 120.000 €| 11.000 - 34.000 €

PROFIL
Il possède une formation actuarielle.


Directeur Technique (H/F)
Il est responsable de l'actuariat au sens général (produit, comptable,
gestion des risques, mesure de la rentabilité) et des aspects
plus financiers s'y rapportant comme la gestion actifs/passifs, les
études de valeur du portefeuille « embedded value goodwill »,
Solvency II. Par ailleurs, il manage les pôles d'actuariat de la
Compagnie.

Expérience| Salaire Fixe (brut annuel)| Variable
7 à 10 ans| 70.000 -120.000 €| 11.000 - 34.000 €

PROFIL
Il est doté d’une formation actuarielle et possède
une solide expérience et une grande capacité à gérer les risques
financiers d’une compagnie.


Souscripteur Risques d’Entreprise Dommages (H/F)
Le Souscripteur Risques d’Entreprise Dommages appartient à une
Compagnie, un Réassureur, ou un Courtier. Il définit les modalités
de souscription d’un contrat (tarification, mise en place des garanties,
acceptation ou non des risques). S’il opère sur les risques
industriels, il possède une excellente connaissance du marché
(clients) ainsi qu’une grande expérience dans l’assurance car il est
alors confronté à de lourds risques qu’il doit évaluer, tarifer et
souscrire. Il détermine généralement sa tarification à l’issue d’un
rapport de vérification réalisé par un inspecteur qui met en avant
les points d’alerte ainsi que les zones à risques.

Expérience| Salaire Fixe (brut annuel)| Variable
5 à 7 ans | 58.000 - 95.000 €
Plus de 7 ans | 95.000 - 115.000 €

PROFIL
Il possède une formation juridique ou ingénieur ou bien est issu
d’une grande école de l’assurance (CNPP, ENASE, ADIAP). S’il opère
sur les grands comptes internationaux, il maîtrise parfaitement bien
l’anglais. Après plusieurs années passées à ce poste, il peut évoluer
vers une fonction de management et prendre la direction d’un pôle
de souscripteurs ou encore, se spécialiser sur un secteur d’activité
économique (industrie, chimie,…). Les souscripteurs ayant une
formation d'ingénieur et spécialisés sur le marché du BTP sont très
recherché actuellement et se voient offrir de très belles opportunités.


Responsable Sinistre (H/F)
En charge d’une clientèle de particuliers ou d’entreprises pour le
compte d’une Compagnie, d’un Bancassureur, d’un Réassureur,
d’un Courtier ou d’une Mutuelle, il est responsable de la gestion
des dossiers de responsabilité civile, des dommages corporels,
dommages aux biens (vols, incendies, bris de glace). Il suit les
dossiers lorsqu’il y a aléa générateur de sinistre (accident, vol…). Il
doit alors vérifier les garanties contractuelles à appliquer, suivre la
procédure (inspection, assignation s’il y a lieu, rapport d’inspection,
enquête et mise en place du remboursement).

Expérience| Salaire Fixe (brut annuel)| Variable
7 à 10 ans | 50.000 - 85.000 €

PROFIL
Il possède généralement une formation juridique, type DESS ou
Maîtrise en Droit des Affaires complétée par une spécialisation en
assurance.


Risk Manager (H/F)
Cette fonction n’existe qu’au sein des sociétés industrielles.
Chargé d'identifier les risques pour des entreprises de type industriel
…, il réalise un diagnostic de leur exposition, définit ce qui est
assurable, détermine quelles sont les polices et garanties à mettre
en place et gère les différents programmes d'assurance. En interne,
il travaille en relation avec les directions générale, juridique et
financière et en externe, avec les courtiers et les compagnies d'assurance
afin de placer les risques à assurer.

Expérience| Salaire Fixe (brut annuel)| Variable
Assistant(e) Risk Manager | 45.000 - 65.000 €
Risk Manager | 70.000 - 100.000 €
Risk Manager Confirmé/Directeur des Assurances | 100.000 - 170.000 €

PROFIL
De formation Bac+5, il est Ingénieur, IMR ou issu d'une grande
école d'assurance et affiche 5 à 10 années d'expérience en tant que
gestionnaire d'assurance ou encore, dans le courtage. Il possède
une parfaite maîtrise de l'anglais et est géographiquement mobile
(indispensable pour visiter les sites).


Responsable de Production (H/F)
Cette fonction peut s’exercer dans une Compagnie, une Mutuelle,
un Institut de Prévoyance, chez un Bancassureur, un Courtier ou un
Réassureur. Il est chargé de mettre en place, gérer et procéder aux
mises à jour des polices d’assurance selon les recommandations
émises par la souscription. Par ailleurs, il organise et rationalise le
travail de ses collaborateurs et les accompagne au quotidien.

Expérience| Salaire Fixe (brut annuel)| Variable
5 à 10 ans | 60.000 - 80.000 €
Plus de 10 ans | 90.000 - 120.000 €

PROFIL
De formation technique, il est généralement issu de la souscription
et possède de bonnes capacités à manager ainsi qu’une excellente
connaissance du secteur sur lequel il opère (dommages/RC).


Dernière édition par Mikael le Mar 30 Déc - 23:22, édité 2 fois

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Positionnement des Actuaires Conseils

Message  Mikael Mar 23 Déc - 16:10

Un document de 2005 sur le positionnement des cabinets d'Actuaires Conseils: http://www.winter-associes.fr/site.nsf/c3c03933ed316a94c12570220024d134/f8989e11c26795e7c1257186004f5da0/$FILE/Enquete%20sur%20les%20actuaires%20conseils.pdf

La typologie des acteurs: 3 principaux cas.

1er cas: le département actuariat est intégré à une entité plus large disposant d'autres types d'expertises comme pour l'ensemble des cabinets d'audit ou des sociétés de conseil en management comme Tillinghast. Le positionnement de ces sociétés sur plusieurs domaines de compétences leur permet de faire jouer les synergies entre les différentes départements et/ou géographiques.

2ème cas: les cabinets mono-activité à réseau international (Tillinghast, Watson Wyatt, Milliman). Cette stratégie leur permet d'accompagner les différentes filiales internationales de leurs clients. Certains se consacrent uniquement sur les assureurs (Tillinghast) quand d'autres font l'essentiel de leur chiffre d'affaire sur les entreprises non financières (Watson Wyatt)

3ème cas: les cabinets mono-activité d'origine françaises (Winter, Fixage, Actuaris, Altua, Aprecialis)


Multi-activités:
(i) ++
-Towers Perrin
-Mazars
-Deloitte
-PWC
-Ernst & Young
-KPMG
-Watson Wyatt
(ii)+
Winter & Associés
Actuaris

Mono-activité
(i)-
Fixage
Tillinghast
(ii)--
Philippe Berger actuaire
AS Consultant
Aprecialis
Altia

On peut retrouver ici (http://www.businesspme.com/activite/17/actuaires/A.html) un annuaire incomplet.


Dernière édition par Mikael le Ven 22 Mai - 16:25, édité 1 fois

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Deux études de l'Institut des Actuaires

Message  Mikael Mar 21 Avr - 13:59

Enquête de rémunération des actuaires en 2007 (réalisée par l'institut des actuaires): http://www.institutdesactuaires.com/docs/2009045220739_EnquetesalarialeIA2008avecannexe.pdf

Enquête sur la qualification professionnelle et la rémunération des actuaires (conférence du 22/01/2009): http://www.institutdesactuaires.com/docs/2009045220641_Qualificationsetrmunrationdesactuairesslidesconfrence22janvier2009.pdf

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Re: Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat

Message  junior Jeu 28 Oct - 14:29

Hello,
est ce que vous savez si les résultats de la denière enquête sur les salaires des actuaires est sortie?
Quelles seraient les tendances ?

Merci

juinor

junior

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Re: Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat

Message  testeur Jeu 28 Oct - 16:47

Rien encore de paru à ma connnaissance (et rien sur le site de l'IA). Je crois que c'est pour la fin d'année plutôt. Je la posterai ici dès parution.

testeur

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Re: Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat

Message  junior Lun 1 Nov - 13:31

Hello,
juste pour dire que les résultats de l'enquête sont publiées sur l'IA.
Je vous transfert ce qui me paraît être l'essentiel.

junior

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Enquête réumération des actuaires en 2009

Message  testeur Lun 1 Nov - 14:16

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 15 OCTOBRE 2010

LA REMUNERATION DES ACTUAIRES SE MAINTIENT A UN EXCELLENT
NIVEAU


D’après une enquête sur les rémunérations menée par l’Institut des Actuaires auprès de
ses membres en 2010 sur les salaires 2009, la rémunération annuelle brute médiane fixe
est de 40 000 € pour un actuaire débutant et atteint 90 000 € au bout de 15 années
d’ancienneté.
Après avoir enregistré une augmentation d’environ 12 % entre 2005 et 2007, les
rémunérations fixes médianes à l’embauche ont progressé de 3,3 % entre 2007 et 2009.

Fabrice Sauvignon, Président de l’Institut, a déclaré « La France n’échappe pas à la règle
mondiale : les actuaires figurent parmi les professions les mieux rémunérées sur notre
territoire. Ce haut niveau de rémunération témoigne de la reconnaissance générale sur la
place française et internationale, de l’excellence des membres de l’Institut des Actuaires.
Ces bons résultats confirment par ailleurs, la place de référence qu’occupe la profession
des actuaires dans le domaine de la gestion des risques en assurance et en finance.
Dans un contexte où les actuaires se mobilisent afin de préparer les acteurs du marché aux
nouvelles normes prudentielles, leur rémunération a continué de progresser dans une
conjoncture économique et financière difficile.
Cette tendance est appelée à se poursuivre durablement car les entreprises d’assurance et
les établissements financiers placent de manière croissante la maîtrise des risques au coeur
de leur stratégie, de leur gouvernance et de leur organisation ».

Cette synthèse recouvre des écarts significatifs liés à la situation individuelle et à d’autres
critères, en particulier l’activité principale de l’employeur et la situation géographique
(Paris, province, étranger). La dispersion augmente avec l’ancienneté.
La part variable représente en moyenne 20 % de la rémunération fixe.

LES ACTUAIRES

Les actuaires sont depuis plus d’un siècle les professionnels spécialistes des risques
d’assurance et des risques financiers.
Ils utilisent de nombreuses ressources -mathématiques, juridiques, économiques…- afin
d’évaluer et de gérer les évènements futurs incertains tels que la durée de la vie humaine,
les pertes pécuniaires associées aux accidents ou à la valeur d’un titre.
Le travail d’un actuaire (l’actuariat) implique notamment la quantification de la valeur que
représente à une date donnée une somme d’argent ou un engagement financier futur. Des
modèles stochastiques peuvent être utilisés pour déterminer une distribution et les
paramètres de la distribution telle que la valeur moyenne probable ou la dispersion.
La portée du domaine actuariel s’est, depuis les années 90, étendue à l’ensemble des
secteurs de l’assurance et de la finance pour inclure les conseils d’investissement ou la
gestion d’actifs.
Les actuaires sont principalement employés dans les compagnies d’assurance, les
institutions de prévoyance, les caisses de retraite, les banques, les sociétés de gestion, les
cabinets d’actuaires-conseils ou les administrations publiques. Le champ de responsabilité
des actuaires y est très large (gestion des risques, direction financière, direction générale,
direction commerciale,…)

Il existe actuellement dix filières de formations d’actuaires en France dont deux au titre de
la formation professionnelle. Ces 10 filières sont reconnues par l’Institut des Actuaires au
travers d’accords validant un certain nombre de matières déterminées.

En France, l’Institut des Actuaires décerne le titre d’actuaire aux élèves qui soutiennent
avec succès un mémoire devant un jury de l’Institut des Actuaires.

Les plus anciennes écoles habilitées à donner accès à la profession sont l’ISFA, créé en
1930, dépendant de l’université Lyon-I et de l’ISUP, Ecole de l’Université Pierre-et-Marie-
Curie, qui existe depuis 1922. D’autres écoles proposent une formation d’actuaire : Brest
(EURIA), Paris (Dauphine) ou Strasbourg (Université de Strasbourg). On y entre
traditionnellement par concours, après une classe préparatoire scientifique. Certaines
grandes écoles comme l’ENSAE, l’ESSEC ou Centrale Paris permettent à une partie de leurs
élèves de devenir actuaires.

Au niveau international, la profession des actuaires est organisée au sein de l’Association
Actuarielle Internationale (AAI), qui définit notamment les exigences minimales en termes
de formation (Core Syllabus) et les normes professionnelles internationales. L’AAI est
reconnue comme un interlocuteur de référence sur les questions relatives à la gestion des
risques par les organisations supranationales telles que l’OCDE, l’ONU, le FMI, l’IASB, ou
l’IAIS.
http://www.institutdesactuaires.com/docs/2010299211328_Communique15102010.pdf

Enquête réumération des actuaires en 2009 : http://www.institutdesactuaires.com/docs/2010265172812_EnqutesalarialeIA2010v6Cle.pdf

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Re: Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat

Message  junior Lun 1 Nov - 15:32

Merci testeur, j'ai pas réussi à mettre le lien Laughing

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Etude de rémunération 2010-2011 (Robert Half)

Message  testeur Mar 30 Nov - 12:41

Tiens, une nouvelle enquête rémunération : Etude de rémunération 2010-2011 (Robert Half)http://www.roberthalf.fr/EMEA/France/Rich%20Content/Publication%20Library/documents/etude-remunerations-banque-assurance-2010.pdf?utm_campaign=FR-DLLSG-FSG

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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Etude de l'Observatoire des métiers de l'assurance (juin 2011)

Message  Mikael Mer 31 Aoû - 22:15

Recherche et développement : l'innovation au coeur des métiers…

Le mardi 28 juin 2011, l'Observatoire de l'Evolution des Métiers de l'Assurance a présenté son Baromètre prospectif 2011 portant sur l'évolution des métiers et des compétences de l'assurance.

Des risques nouveaux et globalisés, voire mondialisés…

L’assurance, au centre d'enjeux de développement et de problématiques sociétales, contribue quotidiennement à rechercher et à proposer des solutions pour péréniser l'avenir. De nombreux sujets nouveaux, relevant d’une large palette de thématiques, interpellent ce secteur : retraite, santé, dépendance ; aléas climatiques et multiplication des catastrophes naturelles ; nouvelles énergies et développement durable... Autant de domaines exigeant de nouvelles réponses anticipatrices, notamment en matière de prévention et de protection, sur lesquels les assureurs s’impliquent dès l'amont.

… qui contrastent avec un recentrage fort sur le client…

Face à ces problématiques globalisées et/ou mondialisées, les professionnels de l’assurance soulignent un recentrage fort sur le client, qui s'articule autour de quatre enjeux fondamentaux et impliquants pour les métiers :

- intégrer le concept de service dans l'assurance, considérant que cette notion soutend en elle-même un engagement de personnalisation et de subjectivité ;

- passer du multicanal au multi-accès, visant à offrir aux clients une proximité nouvelle, laquelle peut se définir par le choix du moment, du lieu et des modes d’entrée en contact avec son assureur. Cette proposition de multi-accès induit pour les métiers des usages professionnels nouveaux, notamment en matière de traçabilité des contacts ;

- consolider la dimension de conseil pour répondre aux obligations règlementaires, mais aussi proposer aux clients des solutions globales, personnalisées et optimisées ;

- s'inscrire dans la problématique de l'accélération du temps, afin de capter et de gérer le client en temps réel.

… dans un contexte où les avancées technologiques boostent l'innovation

Indéniablement, les technologies apportent des solutions concrètes aux ambitions de performance commerciale, d’excellence du service et de maîtrise des coûts des entreprises d’assurances. Ces technologies, qui dessinent et font évoluer les organisations aujourd'hui, modifient de fait le contenu des métiers et les usages professionnels de demain.

Parmi ces technologies, citons le smartphone, en passe de devenir un canal de relation en soi, les outils tactiles et autres tables/écrans, qui modifient fondamentalement les modes relationnels et les supports d'échanges avec les clients ; les systèmes de convergence des écrans, qui permettront peut-être prochainement d'échanger avec son conseiller en assurance par le biais de son écran de télévision…

L'innovation au coeur des stratégies et des métiers

Dans ce contexte, l'assurance se tourne résolument vers la recherche et le développement. Pour répondre à de nouvelles problématiques, les assureurs se positionnent tant sur le marché des particuliers que des professionnels. Ils s'attachent également à innover dans la manière de servir le client en proposant de nouveaux services (proposition de devis médicaux en ligne, télésurveillance, coffres-forts numériques, etc.). Plus de transparence dans les contrats et une meilleure information, sont autant de cibles qualité. Soulignons également l'essor des offres promotionnelles dans l'assurance : offres packagées, marques de bienvenue, fidélité récompensée…sont autant de pratiques nouvelles pour les métiers.

Des organisations décloisonnées et transversales

Cet engagement vers l’innovation et le service requiert impérativement des organisations décloisonnées et transversales. Les entreprises s’attachent ainsi à supprimer les organisations en silo au profit de modes collaboratifs, du travail en mode projet et d’un équilibre entre polyvalence et spécialisation.

Entre nouveaux métiers et compétences transverses

Si, au cours des dernières années, l’importance croissante des compétences transverses dans les métiers traditionnels avait été mise en exergue, le Baromètre prospectif 2011 souligne l’accentuation du phénomène qui, désormais, ne se pose plus seulement en termes de compétences, mais aussi en termes de métiers.

Ces nouveaux métiers s’intitulent géomaticien, risk-manager, homologateur, administrateur de SI, risk consulting, etc. Certaines entreprises d'assurances engagent désormais des ingénieurs du bâtiment, des experts de l'environnement… pour explorer ces champs nouveaux de couverture.

Ces professionnels interviennent dans les domaines du développement des services, du contrôle de la qualité, du pilotage, du reporting, des systèmes d’information, de l’organisation, etc. Ils ne relèvent pas des métiers-coeurs traditionnels, et pourtant, ils oeuvrent activement dans les domaines de la conception de produits, du commercial et de la gestion de contrats. Liés aux problématiques nouvelles, au recentrage sur le client, aux enjeux de gestion en temps réel, ou liés aux évolutions des organisations, ces métiers semblent avoir la caractéristique d’être des métiers de la transversalité…

En parallèle, les activités traditionnelles et les modes d'exercice des métiers se transforment. Les profils de compétences évoluent pour davantage intégrer le besoin d'une compréhension systémique de l'entreprise. Aborder la relation-client dans une dynamique de temps réel et dans une approche globale, d’un conseil personnalisé à une réparation en nature, change la pratique assurantielle et, surtout, la culture du métier. Les représentations tendent ainsi à se modifier, contribuant, en interne comme en externe, à valoriser l’image du secteur de l’assurance.

Au plan RH, enfin, les portefeuilles de compétences s'étoffent dans tous les types de poste. Dans leur ensemble, les salariés gagnent en professionnalisme. En témoigne, là encore, l'importance de l'investissement formation des entreprises du secteur au bénéfice de leurs salariés : trois fois plus que l'obligation légale, en moyenne. Mais il ne s'agit là que d'une facette des actions plus largement menées en matière de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC)…

L'assurance bouge décidément sur tous les fronts !
http://www.metiers-assurance.org/fichiers/PARUS/NBARO/BARO2011/Synthese_BARO2011.pdf


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Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat Empty Re: Enquetes professionnelles liées au marché de l'actuariat

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