Opportunité d'un top MBA pour un actuaire

Quid de l'interet d'une telle formation pour un actuaire?

Ci-dessous un temoignage d'un ISFA (extrait d'un autre forum):

je voulais apporter le seul exemple de personne que je connaisse qui a fait un MBA classique (celui de la London Business School en l'occurence) après avoir fait une école d'actuariat (l'ISFA, promo 97).
Après ses études il a bossé chez E&Y au UK où il est devenu chef du service actuariat. Ensuite il a fait ce MBA à Londres et il travaille maintenant dans une compagnie d'assurance (Chubb Insurance) où il est analyste commercial dans la branche "Marketing stratégique" de cette cie basée à Londres.
Il était venu faire une présentation à l'ISFA pdt qu'il était en MBA. Il nous avait confié que c'était quand même un lourd investissement. Mais j'imagine qu'il doit bien s'en sortir maintenant niveau salaire en faisant de la stratégie dans une cie d'assurance à Londres....

Personnellement, je ne doute pas vraiment de l'interet d'un top MBA, mais si quelqu'un a un temoignage, je suis preneur

Ci-dessous un classement des Top MBA americains:

Ultra-Elite
Harvard
Stanford
UPenn (Wharton)
Chicago GSB
Northwestern (Kellogg)
MIT (Sloan)
Columbia

Elite
Dartmouth (Tuck)
Michigan (Ross)
NYU (Stern)
UCLA
Duke (Fuqua)
UC Berkeley (Haas)
Yale SOM
UVA (Darden)
Cornell

Trans Elite
Emory (Goizueta)
USC (Marshall)
Texas-Austin (McCombs)
CMU (Tepper)
North Carolina (Kenan-Flagler)

Near Elite
WU (Olin)
Purdue (Krannert)
Rochester (Simon)
Vanderbilt
Georgetown (McDonough)
Notre Dame (Mendoza)
Maryland (Smith)
Indiana (Kelley)

Pour les Top MBA européens:
INSEAD, LBS, IMD, IESE

"Pourquoi faire un bac + 5, voire un MBA alors que l'on a déjà un bac + 5, lorsqu'on travaille déjà ? Quelles sont les motivations de ceux qui ont franchi le pas ? Voici les 7 principales motivations à l'origine de ce choix.

1) Développer de nouvelles compétences
Dans un environnement de plus en plus concurrentiel et en constante évolution, avoir plus d'une corde à son arc est un atout… lorsque ce n'est pas tout simplement indispensable. Parmi les cas classique, citons l'exemple de l'expert (ingénieur ou autre) qui, après quelques années, est amené à gérer une équipe. Pour ce faire, un 3ème cycle en management lui permettra de développer les nouvelles compétences nécessaires à son poste de manager. En général, le MBA, diplôme de management généraliste, est tout indiqué pour ce type de profils.

2) Se spécialiser
Accroître son expertise peut être une autre raison qui pousse un cadre à faire un 3ème cycle. L'exemple les plus courant est la recherche d'une double compétence via des 3èmes cycles de type MS (Mastères Spécialisés), Master professionnel ou encore MBA spécialisés. Un juriste pourra ainsi se spécialiser en droit européen, un ingénieur en gestion des risques industriels etc.

3) Gagner plus d'argent
Le 3ème cycle bien ciblé, porté par un projet professionnel qui tient la route, est sans conteste un moyen de booster son salaire. Parmi les filières les plus rentables figurent le MBA, diplôme de management généraliste. Si l'on reste en France, on peut espérer une hausse moyenne de 30% de son salaire dans les deux ans qui suivent le diplôme. Et dans les pays anglo-saxons, un bon MBA (autrement dit un MBA obtenu dans une école cotée) vaut de l'or ! Le salaire dépendent essentiellement de la réputation du MBA, de l'adéquation entre le MBA et les diplômes antérieurs, en sachant que le duo gagnant reste le profil « ingénieur + MBA », l'expertise scientifique étant dans ce cas complétée avec profit par l'aspect managérial. D'après le classement mondial des 100 meilleurs MBA du Financial Times (2006), le salaire annuel moyen trois ans après le MBA est de 152.733 dollars pour un diplômé d'Harvard, 130.341 dollars pour celui de l'Insead de Fontainebleau, 103.434 pour HEC et 79.394 pour l'ESCP-EAP.

4) Transformer son expérience professionnelle en diplôme
Le cas de figure est fréquent : après quelques années d'expérience professionnelle, certains cadres font un point et réalisent qu'il existe des disparités de salaires, à poste égal, entre ceux qui ont le niveau bac + 5 et les autres… Ce fameux « plafond de verre » est souvent difficile à franchir si l'on n'a pas le précieux sésame, surtout dans certains grands groupes. La VAE permet aujourd'hui à ceux qui le souhaitent de transformer, par exemple, un bac + 2 et une expérience professionnelle en bac + 5. En général, c'est le Master professionnel, diplôme à bac + 5 dispensé par les universités, qui est le plus adapté pour ce type de démarche.

5) Acquérir une reconnaissance au niveau international
Si l'on peut encore s'en passer en France, le MBA est un solide allié pour qui compte s'expatrier dans les pays anglo-saxons ou scandinaves. Pour preuve : les salaires accordés aux diplômés en MBA aux Etats-Unis sont sans commune mesure à ce qui peut être proposé aux autres diplômés…

6) Evoluer en interne
Dans certaines entreprises, notamment dans les grands groupes, le fait d'avoir un « bac + 5 » reste la clef d'une carrière réussie. Raison de plus pour ceux qui ont déjà une base scolaire (un bac + 2 ou 3 par exemple) de tenter, via une VAE par exemple, de décrocher un 3ème cycle, généralement universitaire, dans leur spécialité après quelques années en entreprise. Les salariés qui visent un poste de management (direction d'une filiale, d'une business unit…) se tourneront plus volontiers vers un MBA, plus généraliste.

7) Changer de secteur d'activité
Repasser par la case « formation » en faisant un 3ème cycle peut enfin être un moyen de prendre du recul et d'acquérir de nouveaux savoirs avant de changer de secteur. Le MBA, du fait de son caractère généraliste, peut faciliter la transition d'une activité à une autre. Le 3ème cycle spécialisé peut soutenir un changement de branche, voire une volonté de créer sa propre entreprise pour certains cycles dédiés."

Source: L'expansion

I) Qu’est ce qu’un MBA?

Un MBA (“Masters of Business Administration”) est un cycle scolaire de deux ans que l’on fait en général après avoir travaille quelques années. Cela dure en général deux ans avec un stage obligatoire entre les deux années.

- La première année consiste en ce que les Américains appellent un « core curriculum » (« tronc commun »). On touche un peu à tout : Finance, Comptabilité, Marketing, Ethique, Opérations et Stratégie. Le but de cette première année est de mettre tout le monde à niveau et d’assurer que tous les étudiants aient une vague idée sur ces différentes matières qui se rapportent toutes plus ou moins au monde de l’entreprise. Les cours en première année sont donc presque tous imposés.

- La deuxième année est plus flexible et permet aux étudiants de se spécialiser dans la ou les matières de leur choix. Les étudiants donc choisissent tous leur cours parmi un pool pouvant aller de 50 a 200 différents cours selon les programmes. Ces cours sont appelés « electives ». Il est très important de consulter la liste de ces électives lors de votre sélection d’MBA afin de vérifier si cette liste correspond a vos aspirations professionnelles.

II) Quand faire un MBA ?

Mon conseil est le plus tôt possible! Il sera cependant quasiment impossible d’être admis dans un bon MBA sans expérience professionnelle (a moins d’avoir un parcours académique exceptionnel et un GMAT supérieur a 750)

En général les étudiants admis en MBA ont travaillé entre 3 ans et 6 ans. La moyenne d’age d’un étudiant qui commence son MBA est de 28ans. Il n’est cependant pas rare que des étudiants soient admis après seulement 2 ans d’expérience professionnelle (moins de 2 ans cela devient en général problématique pour les comités d’admission!)
A l’inverse environ 15% des étudiants ont plus de 6 ans d’expérience professionnelle (certains peuvent avoir jusqu’à 15 ans d’expérience)

Mon conseil reste cependant d’essayer de le faire le plus tôt possible, 3 ou 4 ans d’expérience professionnelle me semble raisonnable...

III) Combien ça coûte ?

CHER! Un bon MBA de deux aux USA vous coûtera en incluant les frais de scolarité + coût de la vie environ $140,000 ($40,000 de frais de scolarité annuel + environ $30,000 pour le logement et autre frais divers). Il existe des bourses comme la Fulbright et il est assez facile d’obtenir des emprunts bancaires à des taux avantageux.

IV) Comment rentre-t-on en MBA ?

If faut remplir un dossier d’application que l’on trouve sur le site internet de l’école en question. C’est une expérience assez pénible. Le dossier comprend 6 parties :

GMAT :
Le GMAT est un test d’anglais et de math que tous les étudiants voulant entrer en MBA (étrangers ou non) doivent passer. Il constitue probablement la partie la plus importante et la plus pénible de votre dossier d’application avec les essays. C’est la première étape à remplir si vous décidez de présenter des MBAs. Il consiste en un test QCM de 4 heures (2 heures d’Anglais et 2 heures de Maths). Souvent les étudiants Français ayant de bonnes bases en Math (Terminal S, Prepa Ingenieur, Prepa HEC) trouveront la partie Math relativement facile mais pourront buter sur la partie Anglais car elle s’adresse avant tout aux étudiants Américains parlant couramment Anglais. Les étudiants entrant dans les meilleurs MBAs (qui incluent Harvard, Wharton, Stanford, Columbia, MIT, University of Chicago, Kellogg, Stern, Yale, University of Michigan, Darden, Tuck, Haas, Anderson, INSEAD et London Business School) ont un score moyen de 700 / 800. Sachez que seulement 10% des étudiants acceptés dans ces MBAs ont un score inférieur a 650 et seulement 1% des étudiants acceptes ont un score inférieur a 600. En bref si vous n’arrivez pas à avoir au moins 650 au GMAT ça va être difficile (mais pas impossible) et si vous avez moins de 600 laissez tomber ou bien repassez le GMAT! A partir de 650 tout est jouable. Environ 60% des étudiants admis ont un score entre 670 et 730. Un score supérieur à 750 est un vrai plus mais ne signifie pas que vous serez admis (loin de la !) Mon conseil est de travailler dur pour ce test a raison de 10 a 15 heures par semaine pendant environ 8 semaines. Il faut mieux le travailler de façon intense et sur une courte durée. Je vous conseille aussi de repasser les mêmes tests d’entraînement deux fois. L’institut KAPLAN propose des cours pour ceux qui le désirent. C’est assez cher (environ 1,500 euros) mais apparemment assez efficace. Vous pouvez passer un test blanc gratuit dans n’importe quel centre KAPLAN pour évaluer votre niveau. Ceux qui obtiennent plus de 650 au test blanc de Kaplan n’ont probablement pas besoin de suivre les cours et peuvent sûrement s’en sortir avec un bon bouquin et quelques dizaines d’heures de travail. Pour les autres à vous de voir. En moyenne ceux qui travaillent sérieusement arrivent a améliorer leur score au GMAT d’environ 100 points donc ne désespérez pas si vous avez 550 a votre premier score ! Je conseille a tous ceux qui préparent le GMAT de se procurer le livre de KAPLAN « Target 800 » qui traitent spécifiquement des questions les plus dures. Attention s'y prendre à l'avance (plusieurs mois), car il n'est pas toujours évident d'avoir une date qui vous convienne en France.

TOEFL :
Le TOEFL (Test Of English as a Foreign Language) est obligatoire pour tous les étudiants étrangers. Il est destiné à tester votre aptitude à suivre des cours en Anglais. Il dure 4 heures, sur ordinateur, et comprend plusieurs parties (Listening, Reading, Speaking, Writing) Le nouveau TOEFL est noté sur 120. Les universités les plus sélectives vous demanderont au minimum un score de 100/120. Un score de 100/120 correspond a un très bon niveau d'anglais en fin de terminale. Le score moyen des étudiants admis est de 110/120. Vous pouvez vous préparer au TOEFL en suivant des cours. L'institut Kaplan, www.kaplan.com, est également spécialisé à cet égard.

Un CV détaillé :
Vous devrez décrire votre cursus scolaire depuis la terminale ainsi que vos expériences professionnelles (stages, jobs a mi-temps et plein-temps)

Il faut adapter vos notes sur 20 au système de notation américain selon ce modèle :
18-20 A+ 12-13 B+ 8 C+ 5 D
15-20 A 10-11 B 7 C
14 A- 9 B- 6 C-

Les essays :
Vous aurez ensuite à écrire des essays de personnalité et d'autres précisant vos motivations pour intégrer l'université et poursuivre un MBA. Essayez d'être original pour vos essays de personnalité et d'aller dans les détails pour les essays précisant vos motivations. Les responsables des admissions aiment bien se rendre compte que les candidats ont passé des heures sur le site internet de l'université à rechercher des informations. Pensez à citer les cours/professeurs qui vous intéressent et que vous aimeriez prendre dans telle ou telle université. Montrez en quoi le programme auquel vous postulez correspond mieux à votre profil et ambitions professionnelles. Ces essays sont très importants. Ils doivent être en parfait anglais. N'hésitez pas à les faire corriger et recorriger par des professeurs d'anglais, amis... Des essays originaux, captivants et bien écrits peuvent tout à fait rattraper un score médiocre au GMAT.

Pour vous donner une idee voici l’exemple d’un essay écrit par une candidate acceptée dans la plupart des MBAs les plus prestigieux : Essay .


Les lettres de recommandations :
La plupart des MBAs en demandent 2, certains comme Harvard en demandent 3. Mon conseil est de choisir des personnes pour qui vous avez travaillé dans un contexte professionnel (un client, votre boss direct, si ils demandent 3 lettres pourquoi pas quelqu’un qui travaillait pour vous). Il est primordial que les personnes qui écrivent ces lettres vous connaissent bien et prennent le temps d’écrire ces lettres en donnant des exemples concrets. Eviter les lettres de personnes très haut placé pour en mettre plein la vue aux comités d’admission. Ca les énerve plus qu’autre chose !

Les entretiens :
Si votre dossier passe l’étape du screening vous serez inviter a passer des entretiens soit avec des anciens élèves soit avec des membres du comité d’admission. Etre invité a passer des entretiens est en général bon signe (environ 50% des personnes invitées aux entretiens seront par la suite admises).

Le reste du dossier consiste à répondre à des questions concernant vos activités extra scolaires etc...

V) Quel est le taux d’admission en MBAs ?

Cela dépend du MBA. Stanford a le taux d’admission le plus bas avec 10% suivi de Harvard et Columbia qui acceptent environ 15% des applications. Wharton, MIT, Kellogg, University of Chicago, Stern et INSEAD acceptent environ 20% des applications. Ces chiffres varient d’année en année et sont en général trouvables sur d’ US News.

VI) Comment choisir son MBA ?
Tout d’abord cela dépendra de votre score au GMAT. C’est pour cela que passer le GMAT est la première chose a faire. Si vous avez un bon score (supérieur a 650) je vous conseille de choisir votre MBA en fonction des cours (« electives ») qui y sont offerts, de la réputation du programme, du réseau d’ancien dans le domaine qui vous intéresse, de la sélectivité du programme et de l’emplacement géographique de l’université.

Vous trouverez ci-dessous mes impressions sur certains des plus prestigieux programmes. De nombreuses personnes auront un avis bien différent du mien donc prenez ces commentaires avec des pincettes.

Harvard Business School :
- Probablement le meilleur nom que l’on puisse mettre sur un CV
- Idéal pour ceux qui voudraient gravir les échelons dans une entreprise ou faire du consulting
- très fort réseau en Private Equity
- Peu de cours de finance
- Aucune flexibilité pour les étudiants en première année qui oblige d’assister à tous les cours du tronc commun (les autres MBAs permettent aux étudiant de remplacer certains cours du tronc commun par des « electives » s’ils démontrent qu’ils maîtrisent déjà la matière. C’est un critère important à considérer pour ceux qui auraient par exemple travaillé dans une banque d’investissement et donc pour qui les cours de première année de comptabilité de finance pourraient être une perte de temps. A Harvard vous serez obliges de les prendre !

Stanford Business School :
- MBA le plus sélectif (certains le considèrent comme le plus prestigieux)
- Plus petite promo (400 élèves contre 1,000 pour Harvard)
- Climat de la Cote Ouest (San Francisco)
- Ideal pour les entrepreneurs à cause de la proximité de nombreux Venture Capitalists
- Moins d’electives que la plupart des autres MBAs, surtout en Finance
- Nouveau tronc commun plus flexible

Wharton Business School :
- Egalement l’un des meilleurs noms que l’on puisse avoir sur un CV
- Probablement le MBA le plus flexible et le plus complet
- Très fort réseau dans toutes les disciplines
- Moins sélectif qu’Harvard, Columbia ou Stanford

Columbia Business School :
- Probablement le plus fort réseau en Finance (surtout pour la banque d’investissement et les métiers de gestion)
- Seul MBA proposant un « Value Investing Program » enseigne par des stars de la gestion de portefeuilles à Wall Street, idéal pour ceux qui désirent travailler dans un hedge fund
- Avantages d’être a New York
- Possibilité de faire un programme accélère en 16 mois (sans stage d’été)
- Réseau moins fort qu’Harvard ou Kellogg en consulting ou pour les métiers d’entreprise

University of Chicago Graduate School of Business :
- Très fort réseau en Finance (banque d’investissement et sales & trading)
- Business School de loin la plus moderne au niveau de ses installations (reconstruite complètement en 2006)
- Avec Wharton probablement le MBA le plus flexible

Stern :
- Très fort en finance (banque d’investissement)
- Probablement le meilleur professeur de Finance (Damodaran)
- Avantages d’être a New York
- Certains considèrent Stern comme un MBA de seconde classe (en Europe surtout, aux US c’est faux !)

Kellogg :
- Considèré meilleur MBA pour ceux qui s’oriente vers le marketing
- Très fort réseau en Consulting et dans les entreprises
- Réseau plus faible en Finance

INSEAD :
- Programme court d’1 an, idéal pour ceux qui seraient un peu plus vieux et ne voudraient pas retourner 2 ans en cours
- Programme plus intense parce que plus court
- Deux campus : Fontainebleau et Singapore
- Possibilité d’échange avec Wharton
- Très fort réseau en Consulting

Source: http://www.parisetudiant.com/etudes/article.php?article=719

"The “Typical” Enterprise Risk Manager
The typical risk manager in many non-financial corporations comes from one of three backgrounds: the insurance sector, the financial sector (e.g. corporate treasury), or industry (e.g. engineers). It should be no surprise that all three are quantitative disciplines, as these are quantitative problems. These backgrounds share a detail-oriented approach to solving problems that makes them well-suited for the role. Actuaries share these skills, but often lack the experience elsewhere in the organization to convince others that they would make a good enterprise risk manager.

...

An Actuary’s Next Steps
The most common complaint that many corporate managers have about actuaries is that they don’t understand the business itself. Most banks had the same complaint about finance quants in the 1980s, and now these same folks drive most of the innovation in the financial markets. That being said, it is incumbent upon the actuary to get involved in the business as best he/she can. Continuing education also provides an opportunity for actuaries to broaden their knowledge base. MBAs from quantitative programs or Masters degrees in financial engineering or financial mathematics are some of the most common degrees in the field, and either one will provide the actuary with additional skills and practical experience in the field.

If continuing education is not an option, try courses to improve communication and presentation skills. Many of the topics we deal with are quantitative and difficult to explain to non-experts, so communication skills are invaluable if the work is to be taken seriously by senior management.

Higher standards of corporate governance coupled with a quantitative focus in MBA programs are forcing corporations to become more rigorous in their decision-making processes. Corporate finance practitioners have firmly held beliefs about how best to deal with uncertainty in capital budgeting, but they are not the only ones who know risk. The actuary of the future must close the gap between the actuarial and quantitative finance fields, and earn himself/herself a broader mandate than currently exists. The emergence of enterprise risk management provides an excellent opportunity for actuaries to do just that. It will require some work, but the rewards are potentially well worth the price."

Source: http://www.imageoftheactuary.org/Home/CareerArticles/GeneralBusiness/IstheActuaryoftheFuturetheEnterpriseRisk/tabid/250/Default.aspx

Patrick Thourot, conseiller du président de la Scor et président du comité de pilotage du MBA, ouvrira la session 2008 du MBA de l'Ecole nationale d'assurances le 2 octobre prochain. Ce MBA est un programme de l'Institut International de Management (IIM)/Ecole nationale d'assurances (Enass), accrédité AMBA, créé pour favoriser la mobilité des cadres à haut potentiel, managers ou futurs managers, qui peuvent ainsi renouveler leur carrière et évoluer dans des contextes internationaux. Elle accueille chaque année une vingtaine de participants.

Source: http://www.largusdelassurance.com/article/page_article.cfm?nrub=230&idoc=147132&navartrech=1